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Le monde a beaucoup tourné en 2018
Publié dans El Watan le 28 - 12 - 2018

Entre l'assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi, la famine au Yémen, ou encore le mouvement des gilets jaunes en France… l'actualité internationale a été mouvementée cette année. Voici les principaux événements qui ont secoué la planète en 2018.
– Brexit, une histoire sans fin !
Manifestations, déprimes, décisions, hésitations… le divorce entre le Royaume-Uni et l'Union européenne n'est apparemment pas près à être finalisé.
Cette année, alors que les négociateurs du Brexit annonçaient que les démarches pour le retrait étaient en bonne voie, la Première ministre Britannique, Theresa May, annoncé vouloir des relations spéciales avec l'UE après le Brexit. En 2018, la position de la Première ministre a été beaucoup fragilisée. Certains dirigeants européens ont jugé son accord «pas acceptable», l'avertissant qu'elle devrait céder du terrain.
Sur le plan intérieur, Mme May a été secouée par plusieurs démissions au sein de son cabinet ainsi que les manifestations anti-Brexit répétitives. Aujourd'hui, à moins de 3 mois du Brexit, les chefs d'entreprise doutent comme jamais de l'économie du Royaume-Uni. Ils jugent que la situation économique est en train de se dégrader et que la crise s'aggravera encore plus en 2019.
Les experts internationaux, eux, alertent sur une crise économique mondiale. En attendant le 29 mars, le feuilleton du divorce Royaume-Uni – Union européenne se poursuit. Une déclaration sur l'accord est attendue en janvier 2019.
– Les gilets jaunes en France
Ce mouvement de protestation est apparu en France en octobre 2018 contre les taxes sur les produits énergétiques, pour s'élargir ensuite à d'autres notes fiscales et sociales. Depuis, la capitale française et plusieurs autres villes baignent dans la violence.
Le malaise s'est accentué avec le long silence d'Emmanuel Macron qui n'a pas pris une seconde pour tenter de calmer la colère et a limité sa communication à de simples tweets. Seules concessions du gouvernement : la présidence française a décidé d'annuler l'augmentation des taxes sur le carburant et d'augmenter le smic de 100 euros. Mais cela n'a pas suffi pour apaiser les tensions. Le mouvement se poursuit jusqu'à ce jour.
Des dizaines d'arrestations ont été opérées suite aux dégradations et affrontements avec les forces de l'ordre. Par ailleurs, une dizaine de personnes ont trouvé la mort depuis le début du mouvement.
Une récente réunion des gilets jaunes a achoppé sur une liste de principales revendications : la possibilité d'un référendum populaire, une Assemblée citoyenne, la baisse des prix des produits de première nécessité par une révision des taux de TVA, la baisse des dépenses du gouvernement, la fin des paradis fiscaux, l'abolition des privilèges des compagnons du chef de l'Etat, l'abolition des contrats précaires, le retour de l'ISF, l'augmentation du Smic, une retraite à 60 ans revalorisée en fonction du coût de la vie, l'augmentation des allocations aux handicapés, l'abolition de la réforme du baccalauréat et de Parcoursup, une révision des taxes sur le kérosène et fioul lourd, une baisse des charges des petites entreprises, une transition écologique mieux adaptée en fonction des ressources de chacun, plus de transparence de l'Etat…
– Assassinat de Khashoggi
Jamal Khashoggi, une journaliste saoudien âgé de 59 ans, a été tué et démembré le 2 octobre dernier à l'intérieur du consulat d'Arabie Saoudite en Turquie. Khashoggi était entré ce jour-là au consulat pour récupérer des documents afin de pouvoir se marier. La disparition du journaliste a suscité beaucoup d'interrogations et d'accusations.
Selon l'enquête turque, ce 2 octobre, Jamal aurait été arrêté, torturé et assassiné par des forces spéciales saoudiennes à l'intérieur du consulat, puis son corps aurait été démembré et transporté hors du consulat en direction d'un autre pays.
Après avoir d'abord nié sa mort, affirmant que Khashoggi avait quitté le consulat vivant, l'Arabie Saoudite finit par reconnaître le 20 octobre que Jamal Khashoggi a été tué à l'intérieur du consulat, mais donne successivement plusieurs versions contradictoires des circonstances de son décès, avant d'admettre que le meurtre était prémédité. Le prince héritier Mohamed Ben Salmane est le premier a être soupçonné d'avoir commandité l'assassinat du journaliste banni.
– 2018 est aussi l'année de la crise migratoire au Venezuela…
Et pour toute l'Amérique latine aussi. Des millions de personnes se sont retrouvées forcées de quitter leur pays et fuir la crise économique et politique.
Si la crise au Venezuela a commencé en 2014, cette année les migrants ont atteint le nombre effrayant de quatre millions qui tentent encore de rejoindre l'Equateur, le Chili, la Colombie ou encore le Pérou. Cette crise, considérée comme majeure selon l'ONU, concerne plusieurs pays de l'Amérique centrale, dont le Brésil, le Guatemala, le Honduras…
De plus en plus de personnes tentent de rejoindre les Etats-Unis pour fuir la précarité et les conditions de vie devenues insupportables. Pour sa part, Donald Trump n'a pas manqué l'occasion pour durcir le ton concernant l'immigration vers les USA et de lancer : «Fini le TPS !» (Statut de protection temporaire, ndlr).
– Famine au Yémen
Cela dure depuis plusieurs mois. Toutes les 10 minutes, un enfant meurt de malnutrition au Yémen. Selon l'ONU, la situation humanitaire est la pire au monde. «La situation humanitaire au Yémen est la pire au monde : 75% de la population, soit 22 millions de personnes, a besoin d'une aide et de protection, dont 8,4 millions sont en situation d'insécurité alimentaire grave et dépendent d'un apport en nourriture urgent.»
Depuis 2015, le Yémen est soumis à une guerre opposant les rebelles houthis, soutenus par l'Iran, qui contrôlent le port de Hodeïda ainsi que la capitale yéménite Sanaa, à une coalition arabe sous commandement saoudien qui défend le gouvernement réfugié à Aden (sud). Selon un rapport publié en novembre par une ONG, 85 000 enfants de moins de cinq ans seraient morts de famine depuis 2015.
– Déménagement des ambassades vers Jérusalem
Il y a sept mois, les Etats Unis ont procédé au déménagement de leur ambassade de Tel-Aviv à Jérusalem, appliquant ainsi une loi votée en 1995, dont la mise en marche a été repoussée depuis. Auprès des Palestiniens, la nouvelle a suscité beaucoup de tensions, d'autant plus que ce 14 mai coïncidait avec le 70e anniversaire, jour pour jour, de la création d'Israël en 1948. D'ailleurs, rien que le même jour, plus de dix Palestiniens ont été tués dans des heurts.
Depuis ce déménagement, plusieurs Etats ont ouvert le débat de leur côté. Certains ont essayé d'emboîter le pas aux Etats-Unis dans la semaine qui a suivi et annoncé un déménagement prochain, d'autres y réfléchissent jusqu'à aujourd'hui.
En Roumanie, par exemple, la déclaration de l'étude d'un projet d'un éventuel déménagement de l'ambassade a provoqué une confrontation larvée entre le chef de l'Etat et la majorité gouvernementale qui est contre l'étude de la question.
Puis, dernièrement, l'Australie, qui a annoncé le 15 décembre qu'elle reconnaissait Jérusalem-Ouest comme capitale d'Israël, tout en précisant que le déménagement de sa mission diplomatique de Tel-Aviv devra attendre la conclusion d'un accord de paix entre Israéliens et Palestiniens.
– Rapprochement historique entre la Corée du nord et les USA
Après 70 ans de tensions, l'année 2018 a vu un rapprochement historique entre les Etats-Unis et la Corée du Nord. En effet, la nouvelle qui a surpris le monde entier en mars de l'année en cours, c'est que Donald Trump a accepté de rencontrer le leader nord-coréen Kim Jong-un. Grande surprise, surtout après toute l'agressivité verbale dont a été victime Kim Jong-un depuis l'arrivée de Donald Trump au pouvoir.
Lors de cette rencontre qui s'est tenue le 12 juin à Singapour, le dirigeant nord-coréen s'est engagé pour une dénucléarisation complète de la péninsule coréenne, alors que le président américain s'est dit prêt à apporter des garanties de sécurité.
Kim Jong-un a réaffirmé son engagement ferme et inébranlable en faveur d'une dénucléarisation complète de la péninsule coréenne, est-il écrit dans ce texte, que les deux dirigeants s'engagent à mettre en œuvre dans sa totalité et très rapidement.
– Héritage en Tunisie
En Tunisie, le Conseil des ministres a validé en novembre dernier un projet de loi portant sur l'égalité de l'héritage entre les hommes et les femmes. Une nouvelle qui vient couronner le long combat de féministes tunisiens(nes) qui ont toujours posé la question ; une décision qui va peut-être faire bouger le Maghreb, où l'égalité dans l'héritage a toujours fait débat.


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