Noureddine Zayed explique que chaque université est appelée à tracer son programme selon ses spécificités. «Le ministère ne peut pas gérer cette situation via une note ministérielle unifiée pour l'ensemble des établissements. Nous appelons l'ensemble des universités à le faire dans la mesure où elles sont les mieux placées», affirme-t-il. La réorganisation des examens ou d'une session de rattrapage fait partie des exigences des organisations estudiantines suite à la vague de froid qui a touché 24 wilayas du pays. Des étudiants étaient coincés chez eux et d'autres étaient en lutte contre les conditions misérables des résidences universitaires. «Je pleurais de froid. Il n'y a ni électricité, ni eau, ni chauffage depuis quelques jours et notre administration ose maintenir les examens et les cours», s'exclame une étudiante résidente à Dély Ibrahim II. La situation ne diffère pas pour les autres résidences où des repas froids ont été distribués. «Nous ne pouvons ni partir chez nous ni rester dans cette misère. Le report des examens ne s'est pas fait de manière claire et définitive. L'administration reporte au fur et à mesure que les bulletins météo sont émis. Nous n'avons pas de perspective et en plus, si l'examen est reporté, le cours est maintenu», crie une étudiante de l'Ecole nationale supérieure (ENS) de Bouzaréah.