Le secteur de la formation professionnelle, tel que présenté dans le programme ministériel, doit contribuer à la résorption du chômage, lutter contre la déperdition scolaire et assurer un rôle complémentaire dans le circuit pédagogique avec les autres institutions, qui sont l'université et le secteur de l'éducation. «La wilaya de Souk Ahras qui compte 3 880 apprentis, a dépassé le stade de la présentation technique et la lecture des chiffres», a précisé un enseignant qui a tenu à mettre en relief l'importance de ce secteur qu'il qualifie d'«incontournable», dans la mesure où l'on y enseigne des spécialités qui n'existent pas à l'université et au lycée. Et un autre d'enchaîner: «Nous sommes présents même en milieu carcéral, car nous avons 115 détenus inscrits sur le registre des élèves-apprentis.» Un cadre chargé de la communication au niveau de la direction de wilaya de la formation professionnelle a annoncé, de son côté, l'ouverture de 4 nouvelles spécialités pour la prochaine rentrée pédagogique, prévue pour le 26 du mois en cours. Il s'agit de la maintenance du matériel informatique, de la gestion des ressources humaines, de l'approvisionnement en AEP et de la gestion des eaux. D'autres performances ont été mises en exergue par le même responsable. Le centre de formation professionnelle de la commune de Oum Laâdhayem, fonctionnera, à titre illustratif, à la rentrée prochaine, avec 250 places pédagogiques, et les 12 spécialités enseignées dans les 10 centres que compte la wilaya, connaîtront un renforcement qualitatif de l'encadrement. Pour ce qui est des rapports du secteur avec les autres partenaires, des cours du soir sont prévus pour le perfectionnement de l'apprentissage au profit des fonctionnaires et autres employés des secteurs de l'industrie. Ils sont déjà 410 élèves concernés par cette formule dont l'enseignement est assuré par une pléthore d'encadreurs de rang académique.