A l'heure où le bout du monde est à portée de voix à la vitesse de la lumière, certains préposés aux guichets de MOBILIS se complaisent dans des lenteurs et complications bureaucratiques. C'est, en tout cas, le constat que l'on peut faire au niveau de l'agence située à proximité de la place El-Moudjahid (ex-place Jeanne d'Arc) du centre-ville d'Oran. Ayant été victime du vol de mon portable, je me suis présenté, le 17 septembre dernier, à cette agence pour demander la suspension de ma ligne (06 99 67 41 91) et l'établissement d'une nouvelle puce. Le préposé à la réception, l'air pas avenant, exige une photocopie légalisée de ma carte d'identité. Je lui fais remarquer que, l'année dernière, il m'avait suffi de présenter ma CNI et donner trois de mes derniers numéros d'appel pour obtenir satisfaction. C'est une aberration et une perte de temps, sinon pourquoi l'agent ne ferait-il pas lui-même cette photocopie avec la photocopieuse de l'agence, quitte à payer, comme à la poste, les 3 DA. A moins que cette entreprise étatique ne se fasse pas confiance ! Je me représente à nouveau le 19 septembre. L'employé qui me reçoit se dit désolé de ne pouvoir accéder à ma demande et me conseille de contacter directement le « service client ». J'en conclus qu'il est possible à n'importe qui de demander la coupure de n'importe quelle ligne et ce, dans un confortable anonymat. Je me représente le 21 septembre pour apprendre que la connexion avec la Direction centrale d'Alger est coupée et que MOBILIS ne dispose plus de puces vierges à l'échelle nationale. Après deux autres vaines tentatives, ce n'est que le samedi 26 septembre que mon problème a été enfin réglé. Un vrai parcours du combattant auquel il ne manquait plus que le coup de cravache de l'adjudant pour avoir refusé de ramper. Sur un autre volet, c'est quoi ce « coup de folie » du directeur Marketing qui propose de faire gagner « 30 voitures en 30 jours » du mois de ramadan ? Et surtout ces messages intempestifs envoyés aux abonnés à qui on propose de nombreux cadeaux en appelant tel et tel numéro ? Est-ce cela le marketing ? Etant de ceux qui croient que le service public ne peut être mieux assuré que par une entreprise étatique, et donc fidèle à MOBILIS, je me demande, Monsieur le directeur, jusqu'à quand ces désagréments, tout en vous priant d'excuser ma brutale franchise en « rompant le silence ». Un fidèle abonné, Boucif Elafifi