Dans la matinée, le chef du service social à l'APC a animé un débat avec les handicapés de la commune. «Notre association ne dispose pas d'un siège adéquat. Nous abritons nos activités dans une cave inaccessible à tous les handicapés. Notre objectif premier est l'insertion des jeunes handicapés. Nous avons sollicité un siège auprès des responsables de l'APC afin de lancer un projet. Dans ce cadre, nous avons eu une aide du ministère de la solidarité nationale d'un montant de 120 millions de centimes. Mais faute d'un siège, les nombreux postes d'emploi qui seront créés dans ce cadre restent en attente de concrétisation», dira M. Azrarak, président de l'association des handicapés de la commune de Draâ El Mizan. Pour certains handicapés, la marginalisation caractérise leur quotidien. «Je travaille depuis 11 ans dans une école de la commune. J'ai 45 ans. Je suis père de quatre enfants. Je perçois 3000 DA chaque mois depuis mon embauche en 2002. Mes écrits pour être titularisé restent, à ce jour, sans écho. Ni le P/APC, ni le chef de daïra ni encore le directeur de la DAS n'ont répondu à mes écrits», explique Lounès Rabah.