Les importantes précipitations qu'a connues la région, ces derniers jours, a fait réagir citoyens et responsables. Les premiers continuent à pétitionner et à protester dans le calme, il est vrai, pendant que les autorités ne cessent de lancer des appels à l'apaisement sur fond de mesures dictées par l'urgence. Au niveau des daïras concernées, des cellules de suivi ont été mises en place pour identifier et recenser les sinistrés. Les forces de l'ordre ont été appelées à la rescousse pour déloger, lundi en début d'après-midi, les citoyens qui avaient massivement squatté les logements en cours de réalisation. C'est sur réquisition des autorités locales de la commune de Mellakou, 15 km à l'ouest du chef-lieu de wilaya, que l'opération s'est déroulée sans heurts mais sous un climat tout de même électrique. Un squat qui intervient au lendemain des intempéries survenues dans la région et qui avaient concouru à la détérioration des conditions de vie déjà difficiles de centaines de citoyens résidant dans les bidonvilles et autres habitats précaires. Selon le vice-président d'APC, « il n'y a que quatre familles qui sont réellement sinistrées et recensées en tant que tel », puisque, renchérit-il, « tous les autres sont des opportunistes qui voudraient profiter de la confusion ». Mardi, le chef de l'exécutif a réagi après une tournée qu'il a effectuée en compagnie de certains membres de l'exécutif et de techniciens, dans certaines communes touchées par les inondations. Selon le communiqué officiel, « le wali a donné ordre pour que l'on s'occupe des familles sinistrées, de l'ouverture d'établissements scolaires affectés et la réouverture rapide des voies de communications ». La même source rappelle que le chef de l'exécutif, pour apaiser les craintes, « suit de très près l'évolution des travaux liés à la réalisation de logements destinés à la résorption de l'habitat précaire ».