Cette année, la journée internationale du Tourisme a été célébrée à Naâma sous le slogan « La célébration de la diversité ». En effet, la direction du Tourisme a organisé une exposition des différents sites touristiques de la wilaya, sachant que cette dernière se caractérise par deux principales vocations, à savoir l'écotourisme aux couleurs locales et l'agropastoralisme. Alors que le tourisme de masse commence à prendre de l'ampleur, Naâma, qui, sans conteste, est connue par ses importantes potentialités touristiques, naturelles, historiques et archéologiques, peine à recevoir des touristes venant de diverses régions du pays. « Il est, cependant, urgent de préserver encore plus le patrimoine touristique et culturel traité parfois avec très peu d'égard, à l'exemple des gravures rupestres et de Djebel Aïssa, parc national depuis 2003, année de sa création par décret. Cet espace constitue une vue panoramique qui enchante le visiteur. Malheureusement, sa réserve paradisiaque semble à l'agonie par son éclat qui commence à ternir », signale une source de la direction du Tourisme. A la commune de Tiout, le tourisme oasien continue à faire la joie des éco touristes par des randonnées dans les palmeraies, bien qu'à Moghrar et Sfissifa, les structures d'accueil et d'hébergement font quelque peu défaut, ne favorisant sans doute pas le développement intensif de ce créneau. Le Schéma directeur de l'aménagement touristique (SDAT), lancé par les pouvoirs publics, semble tenir compte de certaines insuffisances difficiles à combler pour qu'enfin la wilaya de Naâma retrouve la place qu'elle mérite.