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Constat accablant du FMI
Très faibles performances de l'économie algérienne
Publié dans El Watan le 02 - 10 - 2009

Le Fonds monétaire international (FMI) confirme la stérilité des plans de relance concoctés par les autorités en charge des dossiers économiques de l'Algérie. L'institution de Dominique Strauss-Kahn a fait savoir que le taux de croissance de l'Algérie ne devrait pas dépasser les 2,1% pendant le restant de l'année en cours, pour remonter à 3,7% en 2010, lit-on dans le rapport portant sur les Perspectives économiques mondiales - octobre 2009 (October 2009 World Economic Outlook-WEO) publiées à la veille de la tenue des assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale à Istanbul (Turquie). Dans son dernier rapport de mars dernier, la deuxième institution de Bretton Woods, la Banque mondiale, avait prévu pour l'Algérie un taux de croissance de 2,2% en 2009 et de 3,5% en 2010. Pour la région maghrébine (Algérie, Maroc, Tunisie), le FMI prévoit un taux de croissance global de 3% en 2009 et de 4% pour 2010.
Même si l'on qualifie le taux de croissance de « positif », un simple flash-back démontre que la courbe de croissance de l'économie algérienne, ces dernières années, est de tendance descendante. Pour les experts, la croissance de l'économie algérienne reste fragile du fait qu'elle est exclusivement dépendante du seul secteur des hydrocarbures. Les pays maghrébins, la Tunisie et le Maroc, réalisent une croissance meilleure sans pour autant faire appel à des plans de relance quinquennaux et sectoriels, mais surtout sans s'appuyer sur le secteur de l'énergie, pilier principal de l'économie algérienne. Le Maroc, lui, réalise une croissance positive de plus de 5%, alors que la croissance de l'économie tunisienne dépasse les 4%. Les experts n'y sont pas allés par quatre chemins pour démystifier les raisons de cette perte de vitesse. « L'Algérie est un pays qui ne sait pas fabriquer de la croissance. C'est comme si l'on mettait de l'essence dans un moteur en panne », commente Abdelhak Lamiri, économiste, professeur et PDG du groupe Insim. Le FMI maintient donc les mêmes prévisions de croissance pour l'Algérie faites en avril dernier à l'occasion de sa réunion de printemps, alors que le gouvernement algérien entend injecter davantage de ressources afin de maintenir en vie des entreprises qui ne créent pas de la richesse.
15% du PIB injectés pour créer 3% de richesses
Le taux de croissance économique en Algérie reste en dessous de la moyenne des pays africains exportateurs de pétrole, prévue de 2,2% en 2009 et de 5,1% en 2010 par le Fonds monétaire international. Pour les pays africains importateurs de pétrole, le Fonds table également sur une croissance positive avec 1,4% pour l'année en cours et 3,3% pour 2010. Selon M. Lamiri, l'économie de l'Algérie fonctionne toujours avec un « multiplicateur négatif ». C'est-à-dire que « les ressources injectées dans les entreprises et dans l'économie en général sont beaucoup plus importante que les richesses créées ». Le taux de croissance hors hydrocarbures, estimé par le FMI à 2,1%, dépasse de très peu la moyenne africaine qui est de 1,7% en 2009 et de 4% en 2010. Pour ainsi dire, le taux de croissance de l'économie algérienne risque d'être dépassé en 2010 par la moyenne africaine (4%) alors que la proportion ne dépasserait pas 3,7% pour l'Algérie en 2010. Cela dit, des pays africains développent une meilleure croissance que celle réalisée par l'Algérie, sans pour autant faire appel à des plans de relance de plusieurs milliards de dollars. Le taux de création d'entreprises en Algérie est des plus bas – 90 pour 100 000 habitants – alors que les pays voisins (la Tunisie et le Maroc) atteignent les 300 entreprises pour la même proportion d'habitants, d'après des chiffres fournis par des experts algériens. Une situation qui démontre que les indicateurs fondamentaux de l'économie demeurent très fragiles en 2009, affaiblis davantage par la chute des recettes pétrolières des suites de la crise financière internationale. Pour un pays dont le rythme économique est normal, 5% du PIB injectés devraient générer 3,5% de croissance, d'après M. Lamiri. Ceci, alors que l'Algérie injecte 15% de son PIB pour créer 3% seulement de croissance additionnelle. Pour les pays du Moyen-Orient, le Fonds a révisé à la hausse ses estimations de croissance pour l'économie de cette région, qui évoluerait au rythme de près de 4,5% en 2010 contre 3,7% estimés en juillet et 2% en 2009. A l'échelle mondiale, le FMI a relevé sa prévision pour 2010, tablant sur 3,1% de croissance contre 2,5% dans ses prévisions faites en juillet dernier.


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