La 7e édition du Festival international du film oriental de Genève (Fifog) aura lieu du 28 avril au 6 mai. C'est ce que nous a déclaré Tahar Houchi, directeur artistique de ce festival en marge du Festival du film amazigh qu'a abrité la wilaya de Tizi Ouzou. Quelque 80 films issus de plusieurs pays seront à l'affiche. La nouveauté cette année réside dans la mise en place de trois compétitions : long métrage (fiction), court métrage (fiction) et documentaire, et l'hommage à un cinéaste ayant marqué par son œuvre la cinématographie, explorant les frontières entre l'Orient et l'Occident, ajoute M. Houchi. Une exposition artistique, un colloque à l'Institut des hautes études internationales et du développement autour de Mémoire et cinéma et un atelier de formation en faveur des jeunes Genevois et Marocains seront également au programme de cette rencontre. L'Algérie sera représentée par plusieurs productions dont Normal de Merzak Allouache (prix du meilleur long métrage arabe au Festival de Doha-Tribeca 2011), Essaha de Dahmane Ouzid, Le pain nu de Rachid Benhadj, Demain Alger (Amine Sidi Boumediène), Brûlures (Farid Attoumi) et El Mektoub de Mohamed Soudani (production algéro-suisse). Dans la catégorie documentaire, on retrouve Tahar Djaout, un poète peut-il mourir ? de Abderrazak Larbi Cherif, L'encre de liberté (Hocine Redjala), L'Algérie, de Gaulle et la bombe, de Larbi Benchiha, (France-Algérie) et Vent de sable, le Sahara des essais nucléaires (France-Algérie). L'Egypte participe, entre autres, avec la fiction 18 jours de Yousri Nasseroulah, Sherif Arafa, Mariam Abou Ouf. C'est un film collectif composé de 10 courts métrages de fiction relatifs aux événements de la place Tahrir, au Caire, du 25 janvier au 11 février 2011. Le pays hôte présentera des films récents et un documentaire sur la guerre qui a opposé Israël et le Hezbollah en 2006. Sous la forme d'un carnet de voyage réalisé par Patrick Chapatte et Marco Dellamula, ce documentaire d'animation traite des conséquences humanitaires des bombes à sous-munitions au Sud Liban. La Tunisie, pour sa part, sera en lice avec notamment un documentaire sur la révolution de jasmin intitulé Plus jamais ça ! «Le Fifog est avant tout un espace où s'exposent les plus récentes, les plus originales et les plus innovantes productions cinématographiques d'Orient et d'Occident. Un intérêt particulier est accordé aux œuvres de jeunes réalisateurs et aux films qui abordent des questions pertinentes et apportent des éclairages intéressants sur les sociétés dans lesquelles les œuvres sont ancrées. Aussi, le festival ambitionne de réduire l'incompréhension entre l'Orient et l'Occident en explorant continuellement les frontières entre ces deux mondes», souligne le directeur artistique de ce festival.