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Quelle solution pour les animaux errants ?
Journée mondiale de lutte contre la rage
Publié dans El Watan le 06 - 10 - 2009

Les services de la DSP n'ont pas manqué de lancer plusieurs appels aux APC, toujours défaillantes s'agissant de mener des campagnes périodiques d'abattages. Une simple morsure nécessite des soins à 7 000 DA, alors qu'une hospitalisation coûte 35 000 DA.
A l'occasion de la journée mondiale de lutte contre la rage, célébrée comme chaque année le 28 septembre, les services de la DSP ont tiré la sonnette d'alarme sur la menace que représentent les animaux errants sur la santé publique, et sur le fait qu'il n'y ait pas abattage. Les données fournies par ces services indiquent, en effet, que le moyen de prévention, avec, bien évidemment, la vaccination contre cette maladie infectieuse, dont l'évolution est fatale une fois déclarée, repose principalement sur l'abattage périodique des animaux errants. « Malheureusement, déplore-t-on du côté de la DSP, les APC sont loin d'être conscients des risques sanitaires que représentent ces animaux pour la population ». Interrogée sur des problèmes évidents souvent soulevés par l'APC pour mener ces opérations, la même source réplique que « le manque de munitions qu'on évoque pour justifier cette passivité face au danger de la rage ne se pose plus ; des quantités suffisantes sont disponibles à la wilaya ». Autant dire qu'un appel a été lancé en cette circonstance aux P/APC pour se mettre sur la ligne de lutte contre la rage en usant de leurs prérogatives, mais aussi de leur responsabilité morale pour mener des campagnes périodiques d'abattage des animaux errants. Toutefois, et en dépit de cette remarque pertinente à plus d'un égard, force est d'admettre que la situation épidémiologique de la rage dans la wilaya de Jijel reste rassurante.
En dehors du seul cas de rage humaine détecté chez un adolescent de 16 ans, au mois de mai 2007, et décédé à l'hôpital Mohamed-Seddik Benyahia de Jijel des suites du virus rabique, après avoir été mordu par un chien errant, aucun autre cas de ce type n'a été déclaré ; 2 056 cas de morsures ont, cependant, été enregistrés durant le premier semestre de cette année, contre 1 019 en 2008 et 2 142 en 2007, ce dernier taux reste le plus élevé depuis l'année 2000 ; 1 051 cas de morsures, soit un taux de 99,5%, ont été pris en charge par les services sanitaires durant la même période de ce premier semestre, alors que les 5 autres personnes mordues n'ont pas nécessité une prise en charge vaccinale, l'animal mordeur étant connu et vacciné. Le chien est à l'origine de 70% des cas de morsures enregistrés, précise les sources de la DSP, ce qui conforte davantage l'impérative nécessité d'abattre les animaux errants. Ces proportions relèvent ainsi que le nombre de morsures représente 324 cas pour 100 000 habitants dans cette wilaya. Il va sans dire, dans ce contexte, qu'une simple morsure coûte approximativement pour les services de la santé 7 000 DA, alors qu'une morsure aiguë, nécessitant une hospitalisation, est de l'ordre de 35 000 DA. A l'échelle nationale, 9 cas de rage humaine ont été enregistrés au premier semestre de l'année en cours, 21 en 2008 et 34 en 2007, selon les données fournies par la DSP. Pour l'histoire, la rage est responsable de la mort de quelques 55 000 personnes par an à l'échelle mondiale, soit un malade toutes les dix minutes. Cette maladie est une zoonose qui se transmet de l'animal à l'homme, contre laquelle la vaccination est le seul remède. L'éducation sanitaire, la surveillance des animaux domestiques et l'abattage de ceux errants permettent d'en limiter la propagation.


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