Le destroyer lance-engins guidés USS Arleigh Burke DDG 51 a accosté hier au port d'Alger pour une mission de trois jours. La mission générale de ce navire américain, à coté d'autres unités de guerre, est de « prévenir les conflits et de veiller à la sécurité à l'intérieur des eaux internationales », a indiqué le capitaine Martin Beck, du Task force 368, lors d'une conférence de presse organisée à bord du Arleigh Burke. Pourtant, avant lui, Bryan Moum, commandant du destroyer, avait répété que la mission de son navire est « la lutte contre la pêche illégale, le trafic de drogue et l'immigration clandestine ». Il insistera d'ailleurs que « l'objectif de cette escale est de participer avec la marine algérienne à des exercices communs ». Pour le commandant Mohamed Kaddour, responsable de la communication aux forces navales algérienne, « cette escale du bâtiment de guerre US entre dans le cadre du renforcement des relations de coopération militaire entre les forces navales des deux pays ». Les marins US, commandant de bord du navire et son staff rencontreront, au long de leur bref séjour, leurs pairs algériens. Un marin, du nom de Mortinez – en fournissant des explications techniques aux journalistes – a fait observer que 87 unités comme Arleigh Burke sont actuellement opérationnelles alors que quatre autres sont actuellement en construction. L'USS Arleigh Burke DDG 51 a fait partie, il y a deux ans, du groupe de frappe Big E qui comprend plusieurs unités de guerre. Il s'agit des destroyers lance-engins guidés USS Stout DDG 55, Forrest Sherman DDG 98 et USS James E. William DDG 95. En plus du croiseur lance-engins guidés USS Gettysburg CG 64, le sous-marin nucléaire SS Philadelphia SSN 690 et l'USNS Supply T-AOE 6. Cette force de frappe, couplée avec des portes-avions comme l'USS Stennis ou l'USS Nimitz se voulait comme une concentration aéronavale déployée face à l'Iran.