Un nombre important d'employés, médecins et paramédicaux de l'établissement public hospitalier (EPH) Okbi de Guelma, ont observé, hier matin, de 10h à midi, un mouvement de protestation et revendication socioprofessionnelles aux portes de la direction de l'hôpital. La goutte qui a fait déborder le vase, selon les protestataires que nous avons rencontrés sur les lieux, est la suspension abusive d'une de leur collègue au motif d'une prétendue absence. Mais encore, la direction de l'hôpital serait, selon nos interlocuteurs, incapable de gérer l'établissement. Nous noterons à titre informatif le nombre impressionnant d'évacuations en urgence des malades vers le CHU Ibn Rochd de Annaba, notamment pour des cas relevant de gynécologie et d'orthopédie, dont le nombre a atteint 1 140 depuis le début de l'année. Le manque de gynécologues dans cet hôpital dure depuis des lustres. Quant aux représentants de la section syndicale, affiliés à l'UGTA, ils nous affirment que malgré trois procès-verbaux signés entre ledit partenaire social et la direction de l'hôpital, dont un avec la DSP, les doléances sont restées lettre morte.