Il porte sur l'école définie comme les niveaux du primaire et du moyen. Il a été réalisé du 23 au 29 Septembre, auprès d'un échantillon représentatif de la population algérienne de 18 ans et plus de 1243. La méthode d'échantillonnage est celle des quotas, avec comme variables de quotas, la région, la dispersion géographique, le sexe, l'âge et le niveau d'instruction. C'est la méthode la plus couramment utilisée pour les sondages d'opinion. C'est le cas en France par exemple où les sondages d'opinion sont réalisé systématiquement suivant cette méthode sur des échantillons d'une taille similaire. La méthode consiste à répartir l'échantillon à enquêter suivant les variables de quota exactement de la même manière que la population mère se répartit suivant ces variables. Dans de nombreux pays les variables utilisées se limitent au sexe, la CSP (Catégorie socioprofessionnelle) et l'âge. Dans notre cas on a rajouté la région et la dispersion géographique. Par ailleurs on a préféré utiliser le niveau d'instruction de préférence à la CSP. Cette dernière est en effet plus délicate à repérer sur le terrain et augmente ainsi le risque de ne pas enquêter autant d'individus par CSP qu'on le voudrait mais surtout pourrait fausser l'analyse. Le niveau d'instruction est lui aussi bien relié que la CSP à pratiquement tous les phénomènes socio-économiques. Les régions utilisées sont les suivantes : Nord Est, Nord Centre, Nord Ouest, Alger, Kabylie, les Aures, Hauts plateaux Est, Hauts plateaux, Ouest, Sud Est, Sud Ouest. La dispersion géographique distingue entre l'urbain et le rural. Quatre tranches d'âge sont distinguées : 18-24 ans, 25-34, 35-54, et 55 et plus. Cinq niveaux d'instruction sont distingués : Analphabète, primaire, moyen, secondaire, supérieur. Une équipe de 31 enquêtrices et 6 contrôleurs a été utilisée pour ce sondage. Il a été réalisé sur environ 74 communes réparties sur les régions citées. Dans chaque commune le sondage s'est déroulé sur plusieurs points d'enquête dans le rural et l'urbain. Les questions posées Elles sont relatives d'une part aux rôles de l'école et le degré suivant lequel sont assumés ces rôles, le niveau d'enseignement et les raisons perçues pour expliquer ce niveau, la méthode d'enseignement, la place donnée aux différentes matières, l'avis sur une proposition d'enseignement des matières scientifiques en français, les mesures envisageables pour réformer l'école, les mesures récentes sur le week end et l'année scolaire, l'enseignement de tamazight et enfin quelques questions s'adressant seulement aux parents d'enfants scolarisés : le secteur juridique d'enseignement, les cours particuliers, les cours à l'école coranique. Les questions ont été posées à tous les personnes interrogées sans distinction du fait qu'elles soient ou non parents d'enfants scolarisées. L'exploitation du sondage permet évidemment de différencier ces deux catégories. Les questions ont été posées en arabe, en français ou en kabyle suivant la langue que comprenait l'interviewé.