Comment qualifiez-vous la participation du groupe Saïda à cette 13e édition du salon d'Alger ? Notre participation au salon d'Alger a été très bénéfique, aussi bien pour la marque Citroën que pour les autres marques que nous représentons. Cela nous permet de mieux nous faire connaître sur le marché. C'est également un soutien fort pour nous et notre réseau. Pour la marque Citroën, le salon, qui est une excellente vitrine, lui permet de changer beaucoup de choses, entre autres son identité visuelle. Et pour la marque Mahindra ? Vous savez, c'est grâce à cette marque que nous sommes présents sur le marché algérien de l'automobile. C'est une grande marque qui continue de progresser. Nous faisons toujours du mieux que nous pouvons pour présenter nos produits, et nous pensons que nous ne sommes pas assez présents à travers les wilayas du pays. C'est une lacune et nous espérons rattraper ce retard dans les prochains mois. La nouvelle C3 en deuxième mondiale c'est important pour vous... Bien sûr que c'est important pour notre image de marque. Nous avons voulu marquer la présence de Citroën au salon d'Alger par un lancement qui reflète les qualités de cette marque. La nouvelle C3 a été présentée en première mondiale en Europe et nous avons jugé utile de la faire découvrir à nos clients algériens. Cela prouve l'engagement de Citroën et notre engagement à nous de présenter des nouveautés même avant l'heure, chaque fois que l'occasion le permet. Nous pensons que ce salon est une très grande occasion. Y aura-t-il d'autres nouveautés pour la prochaine édition ? Oui, certainement ! C'est un engagement de ma part et je n'en dirai pas plus. Comment qualifiez-vous cette édition par rapport à la précédente ? Comme vous le savez, cette édition se déroule dans un climat orageux. En dépit des taxes et autres suppressions du crédit automobile, le client est là, présent. Nous nous rangeons bien sûr derrière toutes ces décisions et nous dirons même qu'au lieu de les prendre comme des freins, on les qualifierait d'opportunité Quel bilan faites-vous de la participation de Citroën à ce salon, à trois jours de la clôture ? Nous avons beaucoup misé sur ce salon, tout en ayant appris les avantages et les contraintes de son organisation. Nous avons par contre eu la chance d'avoir des modèles qui se vendent très bien sur le marché, une bonne organisation au niveau de notre stand et une disponibilité des produits en stock. Quel objectif avez-vous tracé pour la marque française ? Nous avons fixé un objectif de vente de 200 unités uniquement au salon et nous pensons dépasser ce chiffre. Nous sommes déjà à plus de 150 unités vendues, ce qui prouve que toute notre équipe a fait du bon travail. Les 90 jours de folie chez Citroën, un autre moyen d'augmenter les ventes ? Oui bien sûr. Nous voulons gâter nos clients, leur offrir de belles opportunités, leur permettre d'acquérir nos véhicules avec des remises importantes mais aussi c'est une occasion de fêter les 90 ans de la marque française. Je vous annonce que les 90 jours de promotion et d'opportunités se poursuivront jusqu'au 31 décembre et cela à travers tout le réseau Citroën. Une tombola sera organisée et chaque nouveau client pourra gagner une C1, C2 ou C3. C'est la cerise sur le gâteau, bien sûr. Quelles sont les ambitions de Citroën pour les années à venir ? Notre mission est d'arriver à 5% de part du marché dans les années à venir. Pour 2010, nous pensons décrocher 3% de part du marché. Cet objectif est-il réalisable ? Nous avons certes un retard immense à combler par rapport aux autres marques françaises qui sont bien implantées et possèdent un réseau bien étoffé. Nous allons aider nos agents à se développer et étoffer notre réseau. Nous avons des pistes pour l'ouverture de plusieurs représentations dans différentes villes du pays et je peux vous dire que cela commencera au début de l'année prochaine.