Alors que la rentrée des classe peine à se stabiliser, on observe un énervement certains chez les lycéens. Les principales causes sont la surcharge horaire consécutive au nouvel emploi du temps et le surnombre dans certaines classes où les effectifs dépassent parfois la cinquantaine. C'est pourquoi, ici et là, les lycéens tentent d'organiser une riposte en refusant de rejoindre les classes surchargées et en exigeant l'allègement des emplois du temps. Manifestement, la nouvelle organisation de l'emploi du temps n'est pas du goût ni des potaches ni des professeurs. Surtout la tranche horaire de l'après-midi que l'on entame à 13h30 précises, obligeant les partenaires à supporter un rythme de travail inhabituel. Au lycée du « 5-juillet », les élèves ont observé un arrêt symbolique des cours, appelant à une révision des horaires. Au niveau du lycée « Ould Kablia », le manque flagrant de postes budgétaires se traduit par un surnombre alarmant, surtout dans les classes de terminales. Alléchés par des résultats au bac très prometteurs, beaucoup d'élèves ont fait le choix de cet établissement du centre ville, qui a également l'avantage d'offrir une demi-pension.