Organisée par le laboratoire des hépatites virales, en collaboration avec différents opérateurs de santé de la wilaya de Batna, DSP de Batna, EPH, CHU, l'association Amel, et l'association Auresanté, cette édition s'est déroulée sous le thème «Les hépatites virales». La majorité de la communauté médicale était présente et a activement participé, notamment service d'infectiologie de l'EPH de Batna en la personne de son chef, Pr. Samia Tebbal, qui a présidé le comité d'organisation. Le Dr. Athmane Chinar, chargé de l'information auprès de l'association Auresanté explique que cette journée a pour objectif de faire connaître l'infection virale hépatique B et C ainsi que son état épidémiologique, la Co-infection B-C, les moyens de dépistages, les traitements de ces hépatites, l'organisation d'un centre de dépistage volontaire (CDV), et finalement la prise en charge de la femme enceinte infectée par le virus de l'hépatite B. «L'hépatite virale reste une maladie peu connue auprès du grand public. Elle se transmet par un sang contaminé qui tombe dans un site d'accueil intime, à savoir une lésion ou une plaie», a affirmé notre interlocuteur, ajoutant que «plusieurs métiers, -comme les dentistes-, sont accusés de transmettre le virus de l'hépatite C. Ce ne sont pas bien sûr les fonctions qui sont à l'origine de ces infections mais plutôt le comportement des fonctionnaires sur le plan de l'hygiène, vu la nature très résistante du virus qui peut survivre plus d'une semaine sur une poignée de porte. La stigmatisation de certaines fonction est à combattre parce qu'elle est totalement infondée.»