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Arrestation hier à Alger de militants et interdiction de manifestations : le 5 juillet gâché


Une quarantaine de chômeurs arrêtés
Une quarantaine de militants du Comité national pour la défense des droits des chômeurs (CNDDC) ont été arrêtés par la police à la fin du rassemblement qu'ils ont tenu hier à la place du 1er Mai à Alger. Les forces de police ont attendu la fin de la manifestation et le retour des militants au siège du MDS (Mouvement démocratique et social) où ils s'étaient installés à leur arrivée dans la capitale pour les interpeller. «Quand nous sommes arrivés au Télemly (siège du MDS), raconte Tahar Belabès, porte-parole du CNDDC, deux cars de police nous attendaient. On a été embarqués sans ménagement et dispatchés dans deux commissariats.» C'est au cri de «Le peuple veut la fin du gaspillage» que les militants du CNDDC venus de onze wilayas ont investi pendant une vingtaine de minutes la place du 1er Mai.
Cette action a été décidée pour rappeler au pouvoir les difficultés auxquelles ils sont confrontés et dénoncer l'indécence des sommes dépensées à l'occasion des festivités marquant le cinquantenaire de la révolution, alors que «la situation sociale des Algériens reste préoccupante», comme le soulignait Karim, un des manifestants rencontré hier. «C'est une honte, clame Mabrouk, marié et père de 3 enfants. Je suis sans ressource depuis une dizaine d'années, alors que je suis titulaire d'un diplôme d'ingénieur en génie mécanique. Pendant ce temps, le pouvoir dépense des milliards pour faire chanter des stars, alors que cet argent aurait pu être utilisé pour créer des emplois. Nous voulons dénoncer ce saupoudrage de la réalité par le pouvoir à l'intention des capitales occidentales.»
Pas d'hommage pour le MJIC
Les membres du Mouvement de la jeunesse indépendante pour le changement (MJIC) ont été empêchés de déposer, hier, une gerbe de fleurs au monument des Martyrs d'Alger par les forces de l'ordre. La dizaine de militants accompagnés d'une trentaine de personnes qui répondaient à l'appel lancé sur les réseaux sociaux avait prévu de déposer un bouquet de roses rouges et blanches au pied du monument et d'y lire un discours rendant hommage aux combattants. Mais les policiers ont installé des barrières juste après le passage du président Abdelaziz Bouteflika. La raison avancée : les feux d'artifice prévus le soir même. La solution proposée : «Revenez demain !» «Ils nous ont dit qu'il s'agissait d'un jour réservé aux officiels», s'indigne Yasmine Laggoune, une militante. Les jeunes ont protesté auprès du gardien des lieux. Après une courte altercation, les forces de l'ordre ont laissé deux moudjahidine monter les marches et déposer la gerbe de fleurs.
La manifestation de SOS Disparus perturbée
Une quarantaine de membres des familles de disparus, des femmes pour la plupart, étaient rassemblées, hier, sur la place du 1er Mai d'Alger, à l'occasion du cinquantenaire de l'indépendance. Dans la matinée, cinq personnes qui tentaient de se rendre à cette manifestation avaient été arrêtées. Elles ont été relâchées quelques heures plus tard, grâce au soutien des familles et de quelques députés du FFS, selon Hacène Ferhati, membre du collectif SOS Disparus, lui-même interpellé. Assises le long du trottoir de la place du 1er Mai, des mères de disparus ont crié leur ras-le-bol et ont scandé : «Rendez-nous nos enfants !» Lila Ighil, soeur d'un disparu et présidente de l'Association nationale des familles des disparus (ANFD) a considéré que le pouvoir avait «peur de la vérité sur une question des plus sensibles de la crise algérienne» et qu'il «occultait sa totale responsabilité au sujet des milliers de disparus». Les manifestants ont dénoncé la position de la justice algérienne : «Cette justice a opposé un non-lieu à toutes les requêtes», explique Lila Ighil. 
Les radiés de l'armée interpellés avant leur rassemblement
Une vingtaine d'hommes, radiés de l'armée, ont été arrêtés mercredi soir avant leur rassemblement prévu hier devant le ministère de la Défense. Venus de l'intérieur du pays, ils ont été interpellés par la police dans la capitale. Certains ont passé la nuit au commissariat. D'autres ont été emmenés au poste à 6h ce matin, alors qu'ils s'apprêtaient à rejoindre la manifestation des chômeurs. Si certains de ces radiés, qui revendiquent entre autres leur droit à la retraite, ont réussi à rejoindre le rassemblement, place du 1er Mai, ils ont été arrêtés à leur tour, alors qu'ils se dispersaient et que les journalistes avaient quitté les lieux. Manifestement, les forces de l'ordre voulaient uniquement empêcher le rassemblement puisque tous ont été relâchés et ramenés de force à la gare routière pour qu'ils quittent la capitale.
Le CLACC dans les rues
Une vingtaine de musiciens du Collectif pour la liberté de l'action culturelle et citoyenne (CLACC) se sont regroupés au parc de Galland à Alger. Avec leurs djembés, guitares et gumbri , ils ont repris ensemble des morceaux de l'ONB, Ifrikya Spirit ou encore Bob Marley. «Le but de cette initiative est de nous réapproprier l'espace public, explique Mehdi Sekkal, l'un des participants. Nous les jeunes, nous voulons aussi fêter l'indépendance, mais à notre manière. Pas de la façon dont les ministres l'ont décidé pour nous.»
Trois membres du RDLD interpellés
Kader Afak, Yassine Tuguia et Méziane Abane ont été interpellés hier en fin d'après-midi à Alger. Membres du Réseau de défense des libertés et de la dignité, ils revendiquaient la liberté de faire la fête. La police les a arrêtés au niveau de la rue Hassiba Ben Bouali avant de les relâcher vers 20h. Les trois hommes avaient installé une banderole par laquelle ils incitaient les passants à écrire sur l'indépendance.
Des familles de disparus interpellent Bouteflika
L'Association nationale des familles des disparus (ANFD) a interpellé hier le président de la République sur la question des disparus. Dans une lettre ouverte, adressée à l'occasion du cinquantenaire de l'indépendance, l'association propose que la Charte pour la paix et la réconciliation nationale soit revue. Consciente que les personnes disparues ne peuvent être aujourd'hui en vie, Mme Dalila Kouidri, secrétaire générale de l'association, veut que «la vérité soit entièrement connue». «Nous voulons que les institutions de l'Etat reconnaissent leurs actes et demandent pardon», affirme-t-elle. Il faut également, selon elle, revoir le système d'indemnisation. «Telle qu'elle a été décidée, elle est considérée comme une gifle aux familles. Dans la mesure où l'Etat a versé des indemnisations, il a réellement reconnu l'existence de ces disparus. Autant le faire convenablement», explique Mme Kouidri. L'association veut que la Charte prévoie de créer des pensions de retraite pour les familles des disparus salariés. «Il faudrait alors penser à des allocations familiales et à des rappels», propose-t-elle tout en refusant de rentrer dans la guerre des chiffres. Sur son bureau, elle dispose de 7400 dossiers de disparus.


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