À l'occasion de la Fête internationale du travail, le Comité national pour la défense des droits des chômeurs (CNDDC) ainsi que d'autres syndicats et associations ont maintenu leur rassemblement, hier, à la place du 1er-Mai à Alger. Cette journée est propice, selon les manifestants, à clamer leurs revendications à savoir l'amélioration des conditions de travail, l'amélioration de la vie des travailleurs et surtout le droit à un travail digne. “C'est une journée symbolique pour scander nos revendications. Le rassemblement s'est déroulé plutôt bien, mis à part quelques bousculades avant de se séparer dans le calme”, a déclaré hier Samir Larabi, porte-parole du CNDDC. Il a indiqué que c'était l'occasion de rappeler leurs doléances qui se résument à plusieurs points, notamment le droit à un travail décent, la permanisation des contractuels, l'attribution d'une allocation chômage de 50% du SNMG pour tout demandeur d'emploi ainsi que le droit à l'expression libre des syndicats et associations. Par ailleurs, le CNDDC salue et se dit réjoui de l'acquittement de Mme Dalila Touat par le tribunal de Mostaganem et dénonce, par ailleurs, “le harcèlement policier” contres plusieurs animateurs du comité national pour la défense des droits des chômeurs. Le porte-parole du CNDDC, citera le cas de Riadh Laâmri, membre du comité exécutif et animateur du comité local de Skikda. Selon le CNDDC, “ce dernier a été arbitrairement arrêté par les services de police de la wilaya de Skikda avant d'être relâché après plusieurs heures d'interrogatoire et de tentative d'intimidation”. Il précise que “le vrai mobile de son arrestation était plutôt lié aux accusations de favoritisme et au clientélisme dans la distribution des offres d'emplois par les responsables du secteur au niveau local”, peut-on lire dans un communiqué.