Les malades de l'hôpital Ahmida Benadjila de Laghouat se plaignent, depuis quelques jours et bien avant le début du Ramadhan, d'être obligés d'aller passer leur scanner chez les privés à des tarifs onéreux à cause de l'absence des médecins radiologues de l'hôpital public, seuls habilités à effectuer et interpréter un scanner. Un examen qui demeure urgent dans tous les cas de figure : victimes d'accidents routiers et divers traumatismes, etc. Le citoyen est donc obligé d'aller payer des sommes qui dépassent les 6000 DA dans les centres d'imagerie privés de la ville, au moment où le staff du service de radiologie de l'hôpital vient d'être renforcé par deux nouveaux radiologues pour venir en aide aux deux anciens. Les malades se trouvent malheureusement dans l'obligation de peiner pour se déplacer à l'extérieur de l'hôpital et supporter les grandes chaleurs de cet été, qui dépassent allégrement les 40 degrés, ainsi que les longues files d'attente constituées de patients de toutes les communes de Laghouat. Selon nos échos, même le centre régional d'imagerie médicale, pompeusement inauguré en décembre 2011 par le président de la République, n'arrive pas à répondre à la forte demande en cette saison estivale, vu qu'il ne compte qu'une seule radiologue.