Solog (solution logement) est la revue des professionnels de l'habitat, de l'urbanisme et de l'environnement. Le numéro 4 de cette publication, actuellement sur le marché, propose un dossier sous le titre « 1 000 000 de logements d'ici à 2009, les solutions identifiées ». Un dossier qui prend en charge plusieurs vecteurs de la problématique de l'habitat. Commençant par « Le déficit en logements », passant par « L'avenir de l'Agence de l'amélioration et de développement du logement (AADL) » et concluant avec « L'urgence d'un programme pour sauver les métiers du bâtiment ». Editée par Expolab (El Biar), cette édition tente de disséquer surtout le programme gouvernemental de 1 million de logements. Avec notamment les questions relatives à l'importation du ciment et du rond à béton, la disponibilité foncière, le scepticisme des experts et l'offre passable du parc immobilier. Pour cela, une interrogation est lancée aux professionnels : « L'Etat est-il en mesure de lancer et de livrer 17 000 logements par mois ou 200 000 par an pour atteindre l'objectif de 1 million de logements à l'horizon 2009 ? » Une ébauche de réponse est apportée, dans ce numéro 4, à savoir que « pour les ingénieurs du bâtiment, toutes spécialités confondues, le projet du gouvernement met à nu le manque flagrant de compétences, qu'il s'agisse de concepteurs ou de main-d'œuvre de réalisation ». En lien avec cette préoccupation une interview avec Abdelhamid Boudaoud, président du Collège national des experts architectes révèle un autre problème. Celui du vieux bâti et pour lequel cet expert « réclame une prise en charge sérieuse à travers plusieurs formules d'intervention étudiées et rentables qui ont l'avantage d'atténuer l'effet d'une crise de logement » dont il nie même l'existence. Solog, revue périodique dont le prix de vente est de 150 DA, a ouvert également ses colonnes au professeur Abdelkader Chelghoum, président du club des risques majeurs - une structure fondée après le séisme de mai 2003 -, cet expert de renommée internationale précise que « le coût des travaux de confortement ne doit pas dépasser le tiers du montant global de la démolition, du déblayage et de la reconstruction ». D'où sa question : « De quelle manière, le montant des 700 000 DA offert aux particuliers pour les aider dans les travaux de réhabilitation a été calculé ? »