Lors d'une conférence de presse tenue ce mardi à l'hôtel Cirta, le commissaire du festival du malouf, Mohamed-Saïd Zerouala, a estimé que cette manifestation, dans sa 3e édition, a été une réussite bien qu'il existe, relève-t-il, certains inconvénients que « nous ne pouvions éviter ». Le fait d'avoir respecté le programme jusqu'au dernier jour ainsi que les horaires des conférences et des soirées, démontre à quel point « les organisateurs ont veillé à ce que rien ne vienne gêner le bon déroulement du festival », précise le conférencier. C'est sous le thème « Femmes et voix » que ce festival international a été organisé, rappelons-le, du 2 au 7 octobre 2009, au théâtre régional de Constantine. Des ateliers de formation sur le « qanoun », « le chant féminin » et « el oûd el arbi » constantinois (luth) ont eu lieu, ainsi que des conférences portant sur le malouf. Les représentants des organes de presse locaux ont évoqué, lors de cette conférence, les problèmes qui les ont empêchés d'accomplir correctement leur mission, celle d'informer, comme l'accès difficile au théâtre et à la tribune qui leur avait été réservée par les organisateurs du festival. Ces derniers ont promis que les difficultés rencontrées par les médias seront prises en considération lors de la prochaine édition. Celle-ci aura pour slogan, nous a-t-on fait savoir : « Malouf et immigration ».