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«Arrêtons de ghettoïser le malouf»
à la clôture du Festival de la musique arabo-andalouse, son directeur artistique déclare :
Publié dans La Tribune le 10 - 10 - 2009


Photo : H. Hannachi
De notre correspondant à Constantine
Nasser Hannachi
La 3ème édition du Festival international du malouf de Constantine s'est clôturé mercredi soir dernier. Un premier bilan est fait. Pour Mohamed Tahar Fergani, la relève existe, pour Boukedera, chef d'orchestre, le malouf devrait épouser le changement et se délester de son cachet de musique de fêtes familiales alors que Merouani, le directeur artistique du festival, milite pour l'ouverture. Il faut aller chercher «notre malouf hors de son antre, Constantine», car, estimera-t-il, le puzzle n'est pas encore complété.
Après six soirées durant lesquelles cette troisième édition a vu la participation d'artistes locaux aux côtés d'invités venus de Tunisie, de Turquie, du Maroc, de Syrie, du Liban et de Libye, la manifestation apparaît comme une réussite, selon ses organisateurs qui ont pu la diversifier notamment avec des masters-class et des conférences-débats animées par les professionnels. Il faut aussi saluer la louable initiative d'avoir réussi le pari de réunir les artistes anciens et nouveaux de ce genre musical dans un orchestre-pilote dirigé par M. Fergani. Et comme si on présageait l'effritement de cet ensemble au terme de cette dernière soirée, le wali, qui récompensait M. Fergani aux côtés de Thorya, affirmera qu'il faut que «cet orchestre active à longueur d'année et non pour la circonstance. Les moyens sont disponibles». Sauf que le problème n'est pas seulement un problème de moyens mais aussi de mentalités, à en croire certaines sources qui ont assisté aux répétitions de l'orchestre. Sur le plan artistique, nombreux seront ceux qui diront que le répertoire devrait être «dépoussiéré» pour éviter la monotonie et permettre à ce genre de se propager… Autrement dit, il faut lui apporter des «ornements», mais sans toucher à sa structure de base. Samir Boukredera, qui a ébloui par sa prestation le public avec de nouvelles nuances… loin d'être plates ou monotones, dira que «la conservation devient plate et ennuyeuse à la longue».
Sur un autre plan, certains contesteront la dimension internationale du festival dès lors que cette musique est propre à Constantine. «Musique andalouse ou du Maghreb serait le titre approprié à cette manifestation», estime-t-on. A vrai dire, on a l'impression que cette musique vit sa crise identitaire puisque même ses adeptes à Constantine divergent sur son concept initial. Interrogé, M. Merouani répondra : «Notre conception est de faire sortir le malouf de Constantine en associant justement ces groupes qui nous viennent de l'extérieur. Leur contribution n'est pas à démontrer. Ils sont tellement professionnels que notre musique locale retentit grâce à eux loin des foundoks.» «Les associations et chanteurs qui se produisent rentrent les mains pleines de partitions et de supports pédagogiques relatifs au malouf. On est certain qu'ils les arrangeront et les mettront à l'écoute du large public là où ils se produiront. Et c'est ça l'acquis essentiel», ajoutera-t-il. Un professeur de musique à Skikda dira sans ambages qu'il faut «vulgariser cette musique andalouse. Finies les méthodes de captivation et d'apprentissage sans théorie musicale. Les chouyoukh sont appelés à libérer, voire à donner de ce qui resterait enfoui, pour une éventuelle transcription». Ainsi, c'est la mainmise sur ce répertoire qui est décriée par les artistes. Sur ce dernier point, M. Merouani dira qu'il faut «arrêter de ghettoïser le malouf».
N. H.
La fausse note
Le Festival international du malouf tenu depuis le 2 octobre passé s'est clôturé sur une fausse note notamment en matière d'organisation. Beaucoup de mélomanes ont trouvé toutes les peines du monde à se frayer un chemin pour entrer au théâtre par la seule porte entrouverte. Pis, des artistes de l'orchestre ont dû contacter par cellulaires les organisateurs cantonnés à l'intérieur de l'enceinte pour leur demander de leur faciliter l'accès. Et une fois entré, il faut trouver une place dans un théâtre archicomble quoi ne compte que 450 sièges, mais plus d'une issue toutefois. A ce propos, le chef de l'exécutif évoquera pour la énième fois la nécessité pour la ville d'avoir une grande salle de concert. Il rappellera que le projet est inscrit, mais qu'on est en stand-by concernant son assiette. «L'opéra sera érigé soit au centre-ville, soit en dehors.
En fait, on hésite sur le lieu en attendant des études qui pourraient clarifier le pour ou le contre sur un tel choix.» Sur un autre plan, il importe de mettre en relief quelques imperfections du festival, certes sans gravité, mais qui n'auraient pas dû exister. Entre les deux concerts programmés, les spectateurs se roulaient les pouces faute d'une imagination meublant l'entracte. «Nous avons songé à introduire des interludes ; cependant, on a peur que cela fausse la soirée», devait nous dire le commissaire, M. Zarouala, tout en avouant la modeste expérience de son comité. «Il faut se mettre à l'esprit que notre staff est assez réduit, donc il faut nous excuser quelques erreurs que nous corrigerons au fur et à mesure», avouera-t-il.


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