Ils sont complètement envahis soit par les adeptes du commerce informel soit par les commerçants «légaux». Ces derniers, dans leur grande majorité, préfèrent étaler leurs marchandises sur les trottoirs et même sur la chaussée. Pour des raisons que tout le monde connaît, certains commerçants ont carrément approprié les espaces situés devant leurs devantures et les ont transformés, purement et simplement, en terrasses de cafés, en étalages illicites de produits de tous genres et même en prolongements des magasins. Les autres commerçants dits légaux n'ont pas hésité à accaparer la chaussée par la pose de cageots de fruits et légumes, échelle, cartons et autres objets hétéroclites et ce, pour empêcher le stationnement des véhicules devant leurs boutiques. Personne ne stationne son véhicule sur la chaussée, personne n'emprunte les trottoirs, ces lieux publics sont tout simplement devenus propriété privée. «Le phénomène du squat des trottoirs et chaussées dans les différentes localités de la wilaya prend de l'ampleur et suscite les préoccupations des pouvoirs publics», s'exprimera un sexagénaire qui a affiché son mécontentement quant à l'anarchie qui règne dans la ville de Mascara. Devant cette situation d'occupation illégale des espaces publics par les commerçants qui font fi des lois, les piétons, notamment les enfants, handicapés et personnes âgées sont contraints d'utiliser la route comme passage piétonnier et d'affronter les risques de la circulation. Les pouvoirs publics sont interpellés à remettre de l'ordre et un terme à cette anarchie qui a complètement dénaturé le visage des communes de la wilaya de Mascara.