Ces vendeurs publient leurs annonces sur des sites conçus à cet effet ou sur des réseaux sociaux. Ces ventes sont de nature vestimentaire; sacs et chaussures y compris, produit High Tech et accessoirement les voitures et les biens immobiliers. Au tout début, le bouche- à-oreille était le seul moyen de prendre connaissance des rendez-vous organisés chez les vendeurs, puis la médiatisation sur le net, notamment sur la page sociale Facebook, a donné un grand coup de pouce à ces ventes. Engouement Le choix devient ainsi plus varié, et surtout à des prix raisonnables. Ainsi, on peut y trouver des robes, pulls et sacs de marque, d'origine européenne, se vendre à environ 1000 DA, des I-Phone à 14 000 DA, selon les vendeurs et l'état du produit. «Au lieu d'aller errer et se fatiguer dans les rues du centre-ville pour faire du shoping, les filles préfèrent regarder des photos sur mon profil Facebook consacré à cet effet et une fois que le coup de cœur pour un article s'opère, elles appellent et passent à la maison pour essayer les vêtements», confiera Soraya, une «vendeuse en ligne». Un autre vendeur déclare que «ça a commencé avec un téléphone usé jusqu'à ce que je commence à vendre des produits High Tech plus importants et en grandes quantités, ce n'est pas un métier mais juste une manière de faire de bonnes affaires et de l'argent de poche en faisant profiter les autres. L'inconvénient c'est qu'il arrive qu'on me pose des lapins aux rendez-vous prévus ; du coup, je vérifie à deux fois pour évaluer le sérieux des offres des clients». On peut aussi trouver une marchandise de seconde main, neuve, ordinaire ou plus rarissime ayant été ramenée d'un voyage, avec même la possibilité d'effectuer des trocs ou de payer en partie. Tant d'avantages qui offrent, grâce à cette formule, la disponibilité du choix ainsi que la possibilité d'effectuer de bons achats sans que le portemonnaie en prenne un grand coup. Néanmoins, et même si aucun mécontentement n'a été exprimé, ce sont là des achats à aborder avec prudence.
