Gouraya, une localité côtière à l'ouest de Tipaza, 60 km environ, est pourvue d'un hôpital qui n'arrive plus à répondre aux besoins de toutes les populations de la région ouest de la wilaya et celles qui habitent dans les zones rurales de l'extrême est de la wilaya de Chlef. C'est dans ce cadre que des autorisations de programmes (AP) avaient été allouées pour la réalisation des centres de santé dans les petites communes rurales. Des travaux avaient été engagés par la wilaya de Tipaza depuis 2005, dans la commune de Messelmoune, pour ne citer que cet exemple. Un projet qui aura nécessité une enveloppe financière d'un montant de 40 millions de dinars, d'une part, et l'extension de la polyclinique de Damous et du petit hôpital de Gouraya, d'autre part, pour faire face aux marées humaines, notamment celles des zones rurales qui déferlent vers les structures de santé dans cette région secouée sporadiquement par des actes criminels perpétrés par les hordes terroristes. Le non-respect des délais de réalisation pour diverses considérations avait été relevé par le chef de l'exécutif de la wilaya, l'obligeant à prendre des mesures pour secouer « le cocotier ». Les familles de la région ouest de la wilaya Tipaza attendent l'achèvement du projet relatif à l'annexe de l'hôpital de Gouraya qui, selon le Dr Amokrane, directeur de la santé de Tipaza, « sera opérationnel à compter du 15 décembre prochain, d'autant plus, que c'est pour la première fois qu'un évaporateur d'oxygène sera installé dans une infrastructure de santé dans cette région ». Il s'agit d'un service de chirurgie et de gynécologie obstétrique érigé sur trois niveaux, pour abriter trois salles d'intervention chirurgicale et de réanimation, deux salles de réveil, en plus d'une capacité d'accueil de 67 lits. Une autorisation de programme (AP) d'un montant qui avoisine 145 millions de dinars aura été allouée pour construire ce bâtiment. Néanmoins, une remarque sur la qualité de la boiserie avait été faite par le premier responsable de la wilaya lors de sa visite d'inspection dans ce lieu. Les responsables du projet ont promis d'en tenir compte avant l'ouverture de ce service stratégique pour la santé des populations de cette région rurale. Le directeur de l'hôpital de Gouraya avait affecté son personnel paramédical depuis plus de 3 années dans d'autres hôpitaux pour leur faire bénéficier de l'expérience avant leur prise de fonction dans ce nouveau service, « pour éviter les accidents, d'une part et pour bien prendre en charge les patients dès leur admission dans les salles de ce service, d'autre part. Je considère que cette affectation provisoire dans les autres hôpitaux comme étant une période de formation pour mon personnel avant leur retour à Gouraya », indique notre interlocuteur.