C'est à l'intérieur même de l'Amirauté que s'est déclaré un incendie, hier, lundi 21 février 2005, en fin de matinée. Une vedette amarrée au port de l'Amirauté a été ravagée par les flammes avant que les services de la Protection civile n'aient réussi à maîtriser l'incendie. Plus de trois camions anti-incendie et trois ambulances étaient sur place hier aux alentours de 12h 30. Des zodiacs avec quelques hommes à bord étaient aux aguets au port. Un bateau de l'armée projetant des quantités d'eau sur l'embarcation en flammes a permis d'éteindre l'incendie en moins d'une heure d'intervention. Aucune information n'a été divulguée quant à l'origine de l'incendie ou d'éventuelles victimes. Le sinistre qui s'est déclaré dans une zone militaire reste toutefois difficilement explicable dans la mesure où le commandement des forces navales n'a pas pour habitude d'être négligeant en matière de sécurité. Cet événement intervient alors même qu'un comité national de sûreté maritime et des ports a été installé la semaine dernière par le ministre des Transports. Ce dernier avait certifié de son engagement « pour une plus grande sécurisation de nos navires et de nos installations portuaires ainsi que de leur mise en conformité aux normes internationales établies ». Le comité est composé de représentants de la Marine nationale et des gardes-côtes, de la Gendarmerie nationale, des ministres de l'Intérieur et des Collectivités locales, de l'Energie et des Mines, des Travaux publics, des Transports, de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication. La vedette qui a pris feu hier relance la polémique autour de la sécurité dans les ports.