Deux années auront suffi pour provoquer l'ascension du HCSA (Handball club de Souk Ahras), éclaboussé par une gestion désastreuse et des malversations dans sa gestion financière, avant l'arrivée en force du nouveau staff dirigeant. Après une longue traversée du désert, une saison sans engagement provoquée par les tenants du « après moi, c'est le déluge », les coéquipiers de Nabil Thélaïdjia renouent avec l'euphorie de la victoire et inscrivent en lettres d'or l'épopée du handball souk ahrassien. « Ce dernier doit son salut à une rupture totale avec les méthodes surannées de la gestion d'un club sportif, au retour en force d'entraîneurs et de dirigeants de l'envergure de Tarek Yahi et de Abdelouahed Talhi, qui ont réussi à hisser à deux reprises l'équipe au rang qui lui est dû », estime un dirigeant et ancien handballeur de Souk Ahras, qui a tenu à rendre hommage, à l'instar des autres membres du staff, au DJS actuel, ainsi qu'à son prédécesseur pour leurs efforts dans la promotion de cette discipline. Le financement du club, et malgré l'implication positive de l'APC de Souk Ahras et l'entreprise des peintures (UPSA), qui assure le sponsor du club en matière d'équipement, demeure en deçà des besoins. Pour aspirer à une place en excellence, la sempiternelle question des moyens doit être débattue à tous les niveaux. Il y va d'une discipline qui a montré ses capacités malgré les contraintes. Le retour mérité en nationale I A pour une équipe qui a pris goût aux rencontres d'élite, n'est que phase préparatoire pour regagner le collège des grands. Et si les moyens venaient à manquer…