Après une fulgurante ascension en excellence en 2003, le HCSA (Handball Club de Souk Ahras) a campé la saison suivante au bas du tableau pour disparaître ensuite totalement de la scène sportive dans des conditions truffées de non-dits. L'éternelle rengaine de manque de moyens matériels brandie par certains défaitistes n'a pas convaincu, puisque de mémoire de Handballeurs de Souk Ahras, aucun club n'a été mieux loti en matière de subventions. Des dizaines d'organismes privés et publics ont contribué par leurs apports à l'essor de cette discipline, du moins c'est ce qu'affirment trois membres fondateurs de la discipline et des férus du petit ballon qui pariaient il y a deux années sur le maintien ne serait-ce que par fidélité aux milliers de fous qu'elle a pu drainer. Mort programmée ou concours de circonstances ? Amateurisme chez l'ex-staff dirigeant ou club pris en otage par certains milieux occultes ? Plusieurs questions foisonnent dans la tête d'un cadre sportif qui nous a fait part de la déclaration suivante : « L'intrigante chute libre du sport fétiche à Souk Ahras, le Handball, est le résultat de l'à-peu-près dans la gestion financière et administrative, des injonctions et de l'absence de concertation ». De son côté, l'actuel DJS nous a avoué que l'échec a été provoqué entre autres, par l'interférence de quelques joueurs dans la gestion du club ; eux qui étaient censés se limiter à la préparation des compétitions et à l'application des orientations et directives des entraîneurs, volet disciplinaire compris. « Or, nous avons en affaire à des athlètes négociateurs au même titre que le staff administratif », a-t-il, souligné. L'une des décisions contestée à l'unanimité et toujours répertoriée sur la liste des erreurs qui ont précipité de déclin du HCSA, se situe effectivement dans le choix des joueurs. Ces derniers, performants certes, mais en fin de carrière, avaient été sollicités dans un cadre semi-professionnel qui ne disait pas son nom, au détriment d'une relève réclamée à cor et à cri depuis l'accession.