En effet, avons-nous constaté sur place, les marchands boudent et préfèrent pour la majorité d'entre-deux commercer dans les dédales de la ville que d'intégrer un espace conçu pour eux. L'exemple du marché Maarouf Ahmed sis route Aïn Guesma est là pour démontrer que les commerçants ne voudraient pas s'inscrire dans la légalité. Sur une quinzaine de locaux aménagés, seuls cinq sont fonctionnels. Les autorités de la ville de Tiaret, qui ont pu éradiquer les marchés informels depuis bien longtemps, n'ont pas encore concrétisé certaines promesses, notamment ces marchés parisiens dont on a beaucoup parlé. Cela intervient alors que les prix des fruits et légumes viennent de connaître une flambée spectaculaire et se profile à l'horizon un retour en douce du commerce informel.