Une enveloppe financière a été débloquée pour le financement des travaux de rénovation, de manière à conforter cette structure dans sa vocation régionale et lui permettre donc une prise en charge réelle des patients évacués des autres wilayas de l'Ouest du pays. La grande opération de réhabilitation du service des urgences médicochirurgicales du centre hospitalo-universitaire d'Oran, entamée il ya plusieurs mois, touche à sa fin, a-t-on constaté, et sera opérationnelle au cours du mois de novembre prochain, apprend-on de source informée. On précise qu'une enveloppe financière a été débloquée pour le financement des travaux de rénovation, sans compter les nouveaux équipements nécessaires de manière à conforter cette structure dans sa vocation régionale et lui permettre donc une prise en charge réelle des patients évacués des autres wilayas de l'Ouest du pays, souffrant du manque de certaines spécialités médicochirurgicales. Dans le même contexte, nos sources affirment l'installation de nouveaux équipements, le transfert de l'appareil de radiographie de « la Garnison » et d'un scanner inexistant jusqu'alors. Pour assurer un service digne du nom, on a également procédé à la désignation d'un nouveau responsable à la tête de cette importante structure sanitaire. Il s'agit d'un cadre du CHU totalisant pas moins de 28 ans d'expérience, précise-t-on. Celui-ci, en connaissance de cause, déplore l'insuffisance, pour ne pas dire le manque, d'ambulances médicalisées à la hauteur de l'importance des cas traités quotidiennement et devant permettre d'apporter les premiers soins aux accidentés au cours de leur transport vers les UMC. D'autres sources proches du même service estiment nécessaire la redynamisation du personnel médical et paramédical depuis longtemps confiné dans une routine frisant parfois la culpabilité. « C'est bien, même très bien d'avoir de nouveaux équipements au sein d'une infrastructure disposant de l'espace nécessaire et offrant toutes les commodités. Mais faut-il encore que la mentalité de certains praticiens évolue dans le bon sens… Certains ont besoin d'être mis au pas. Il s'agit de vies humaines… », nous confie un ancien agent des UMC.