Les habitants de ce quartier totalisant plus d'une trentaine de foyers ont toujours recours aux fosses septiques et aux rejets à ciel ouvert. La pollution de l'environnement, les risques de maladie à transmission hydrique planent sur la santé des villageois. Un habitant du quartier déplorera : «Nous vivons dans ce quartier depuis plus de deux décennies. Nous avons à maintes fois interpelé les autorités compétentes en vue d'inscrire un projet dans ce sens, mais en vain. Nous avons toujours recours aux fosses septiques qui débordent à chaque fois. Les odeurs nauséabondes, les insectes et les risques de maladies à transmission hydrique nous causent des désagréments. Même nos potagers, nous avons fini par les abandonner, craignant ce genre de maladies». A noter que les services de l'hydraulique se sont déplacés sur les lieux, l'année dernière, mais à ce jour rien n'est fait au grand dam des habitants. Signalons que d'autres quartiers au niveau de plusieurs villages de la commune vivent le même calvaire. A Tadert oufela, à Nador, à Ait El Hadj Ali et à Ighil Imoula, des centaines d'habitations ne sont pas raccordées au réseau d'assainissement.