Les résidants du quartier Amdoune du village Ighil n'Djiber s'inquiètent des risques de maladies à transmission hydrique, qui trouvent un terrain favorable en cette période estivale. Le risque peut venir, souligne-t-on, de ces égouts qui ont éclaté et laissés tels quels par un habitant. De surcroît, la fosse septique réalisée est devenue inutilisable. Ce lotissement d'une cinquantaine d'habitations, faut-il le noter, ne possède pas de réseau d'assainissement, ce qui a obligé l'ensemble des habitants à recourir à la réalisation de fosses septiques. Les eaux usées qui coulent de la conduite éclatée longeant ainsi la RN74, favorisent la poussée d'herbes sauvages et la prolifération de toutes sortes d'insectes et de rats. Elles dégoulinent sur la chaussée, au milieu d'un grand virage où les risques de dérapage de véhicules ne sont malheureusement pas à exclure. Par ailleurs, cette situation provoque beaucoup de désagréments aux riverains dont ce gérant d'un commerce d'alimentation générale, situé à 30 mètres plus loin. « Les puanteurs qui se dégagent nous coupent le souffle », se plaint-il. Les habitants, qui ont à maintes reprises saisi les autorités communales, ne sont pas au bout de leurs peines. « Un adjoint du président de l'APC, accompagné d'un technicien de l'urbanisme, s'est déplacé sur les lieux et a promis de faire le nécessaire dans les meilleurs délais », rapportent des habitants qui se désolent de ne voir rien venir. « Cette visite, qui date d'il y a quatre mois, a permis de constater de visu les misères que nous endurons et que nous subissons encore à ce jour », se lamente un habitant de ce quartier.