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Bordj El Bahri : Des déchets médicaux dans une décharge sauvage
Publié dans El Watan le 27 - 10 - 2009

Dans la commune de Bordj El Bahri, des déchets médicaux sont jetés dans une décharge sauvage qui se trouve au quartier la « Brise Marine ». La décharge en question recevait, dans un passé récent, de simples ordures ménagères et des débris de maçonnerie. Elle se trouve aujourd'hui envahie de déchets hautement toxiques.
En effet, des seringues, des pilules, des bouteilles de sérum, des compresses usagées et des flacons couvrent une bonne partie de cette décharge qui, faut-il le souligner, se situe à proximité d'un quartier résidentiel. Elle est fréquentée par des enfants en bas âge qui en ont fait leur terrain de jeux. Aussi, les petits ramasseurs de matières ferreuses, destinées à la vente au poids, sont sérieusement exposés au danger. Il s'agit d'enfants qui, à longueur de journée, sillonnent les moindres recoins de la décharge afin de dénicher des morceaux de fer qu'ils vendront par la suite à la pesée. Au moment où la conjoncture se veut atterrante et se traduit par une appréhension générale face à la propagation de certaines maladies graves telles que la grippe porcine ou encore le sida, les instances qui, paradoxalement, ont la charge de promouvoir le volet de la prévention ne réagissent pas. Cela étant, nous tirons ainsi le diable par la queue en invitant ces maladies à s'installer, au grand dam des habitants de la commune qui sont dépourvus de protection.
La provenance de ces déchets médicaux reste toutefois inconnue. Mais il ne serait nullement difficile d'en repérer la source, d'autant plus qu'il existe, aux alentours de la décharge, une multitude de structures sanitaires privées et publiques. Les citoyens de la commune et du quartier la « Brise Marine » en particulier, sont outrés par l'attitude plutôt impassible des responsables locaux, face à cette situation qui devrait en principe les susciter à un plus grand intérêt sinon une sérieuse inquiétude : « Ces déchets représentent une véritable menace pour nous, d'autant plus qu'il s'agit de seringues utilisées et de flacons contenant des prélèvements sanguins. Ils peuvent être porteurs de maladies dangereuses », nous confie un habitant du quartier. Et d'ajouter : « Nous avons pourtant signalé aux responsables locaux l'existence de cette décharge ainsi que les produits dangereux qui y sont déversés, mais rien de concret n'a été fait en vue de régler le problème ».
Pis encore poursuit-il, « il fut un temps ,qui n'est pas très lointain, où ces mêmes responsables autorisaient les camions de l'APC ,affectés au ramassage des déchets ménagers, à déverser leurs chargements d'ordures dans cet endroit et également au niveau d'un terrain vague situé au quartier dit ''la terre familiale'' ». Aussi absurde que cela puisse paraître, ce sont les responsables de l'APC chargés de la sauvegarde de l'environnement et du cadre de vie des citoyens qui sont les premiers à le détériorer. Après une première tentative infructueuse par téléphone, puis après nous être déplacés au siège de l'APC de Bordj El Bahri, nous n'avons pu avoir de plus amples informations puisque nous n'avons été reçu par aucun responsable. Aussi, à notre présence impromptue, une véritable dérobade a été orchestrée pour, qu'au bout du compte, nous ne puissions rencontrer aucun responsable. Les autorités locales qui refusent apparemment tout contact avec la presse, refusent de prendre en charge les requêtes des citoyens de la commune, en n' instaurant pas le dialogue et la concertation contrairement aux orientations du ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales. Ces mêmes responsables ne veulent pas tirer les enseignements des événements de Diar Echems qui, à vrai dire, avaient pour origine justement l'absence de dialogue.


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