Des routes en mauvais état à Ziadia La route reliant le boulevard de l'Est à la cité Sarkina et passant à proximité du siège du secteur urbain de Ziadia est devenue impraticable depuis plusieurs semaines. Même cas de figure pour celle passant en contrebas de la cité Sakiet Sidi Youcef. «C'est un véritable champ de bataille qu'il faut traverser, aussi les automobilistes et surtout les conducteurs de bus préfèrent contourner cet axe en empruntant d'autres artères à cause de son état de dégradation», dénoncent des riverains qui déplorent la passivité des services de l'APC. Selon eux, les mêmes services se sont illustrés ces derniers mois en engageant des travaux de décapage sans préparer l'opération de bitumage. « Elle peut attendre des semaines avant d'être concrétisée, chose qu'on ne peut plus tolérer », avance un chauffeur de taxi. Et ce sont toujours les habitants qui font les frais de cet attentisme, notamment ceux des cités Sakiet Sidi Youcef (ex-BUM) et Sarkina. «Nous ne pouvons pas vous décrire les lieux durant les intempéries ; c'est vraiment la catastrophe », ironisent des jeunes qui ne manquent pas de remarquer que «le plus grave est que cette route passe à proximité du siège administratif du secteur urbain de Ziadia et les responsables fréquentent ce passage chaque jour dans l'indifférence totale.» Ratiba B. Le CW175 se dégrade Reliant le boulevard de la Soummam, dans la ville de Constantine, à l'entrée de la commune d'El Khroub, en passant par Chaâb Erssas et El Djedour, le CW 175 connaît une sérieuse dégradation sur plusieurs tronçons. Des centaines d'automobilistes qui préfèrent fréquenter cet axe, évitant les embouteillages de la route de Sissaoui, se plaignent de la situation de ce chemin qui a été complètement oublié, pourtant il dessert une zone industrielle et passe à proximité d'un campus universitaire. «Le tronçon qui passe à proximité de Chaâba El Kahla est parmi les plus détériorés, truffé de crevasses et de nids-de-poule, alors qu'il se rétrécit dans plusieurs endroits, ajoutez à cela l'anarchie qui y règne avec l'activité des dizaines de station de lavage installées sur les deux côtés de la route», indique un automobiliste qui passe quotidiennement par les lieux. Le même constat est fait par les usagers au niveau de la localité d'El Djedour où la chaussée est devenue impraticable et dangereuse par endroits. Les riverains de ce tronçon espèrent toujours une action de la direction des travaux publics pour réhabiliter ce chemin qui demeureleur unique accès vers Constantine et El Khroub. S. A. El Khroub-Djebel Ouahch : le diktat des chauffeurs de bus Rien ne semble arrêter les chauffeurs de bus d'El Khroub assurant la desserte vers Djebel Ouahch. Faisant fi de la réglementation, ils continuent d'agir à leur guise en imposant leur diktat aux passagers. Plusieurs parmi ces derniers ont dénoncé le comportement de ces conducteurs, notamment en fin d'après-midi, quand ils les déposent au rond-point de la cité Emir Abdelkader, refusant de continuer jusqu'au terminus. «Pourtant, nous avons payé notre ticket pour être amenés jusqu'à la destination finale, mais ces gens ne l'entendent pas ainsi et agissement toujours comme bon leur semble, dans l'impunité totale», s'indigne une dame qui a fait le trajet depuis la cité du 4ème Kilomètre avant de se voir déposer contre son gré, devant le tribunal de la cité Ziadia. «Quand j'ai protesté, le receveur m'a signifié qu'il ne peut pas m'amener jusqu'à Djebel Ouahch parce qu'il a décidé de faire demi-tour ; il n'a même pas respecté l'obligation de passer par le rond-point ; je me demande ce que font les services de contrôle de la direction des transports» poursuit-elle. Cette dame n'est pas la seule à se plaindre, mais ils sont des centaines de passagers qui subissent ce diktat chaque jour. S. A. Émir Abdelkader : un marché encombrant L'anarchie est à son comble sur le côté supérieur de la cité Emir Abdelkader où un marché informel de fruits et légumes s'installe tous les jours, à quelques encablures de l'école Ibn El Faredh. Il est devenu impossible de circuler en voiture parmi les vendeurs de fruits et légumes qui n'hésitent pas à squatter la chaussée avec leurs charrettes de fortune. Même les vendeurs de viande et d'œufs exposés à l'air libre sont de la partie. Les conditions d'hygiène sont, quant à eux, indescriptibles, surtout en fin d'après-midi, où les lieux se transforment en une immense décharge sauvage. Plusieurs automobilistes s'arrêtent pour s'y approvisionner provoquant une cohue sur cet axe très fréquenté. Pour les habitants, la situation se banalise, en dépit des plaintes transmises aux services concernés. «Pourquoi ne pas organiser le commerce informel en réservant des carrés loin de la route et des habitations, ce qui évitera beaucoup de désagréments aux habitants», nous dira un riverain. S. A.