Cet axe très fréquenté connaît de sérieuses dégradations, lesquelles n'ont jamais été prises en charge par les services de l'APC. La situation est devenue intolérable pour les automobilistes et les conducteurs de bus fréquentant le tronçon de route reliant la cité Daksi à Djebel Ouahch. La chaussée qui a connu une sérieuse dégradation depuis quelques années, est devenue impraticable par endroits. Des désagréments aux engins qui s'ajoutent aux multiples embouteillages enregistrés au quotidien en raison des arrêts répétés des automobilistes pour éviter les nombreuses fosses et autres nids de poule, notamment au niveau du rond-point de la cité Daksi, celui de la cité des Frères Abbès, mais aussi sur la partie passant à proximité de la cité Emir Abdelkader et sur tout le parcours du boulevard de Djebel Ouahch. «Nous perdons plus d'une demi-heure dans la circulation en plus des dégâts que ce tronçon peut causer aux voitures, ce qui a contraint les chauffeurs de taxis à l'éviter, au grand dam des passagers», déplore un riverain. Il est à noter que ce tronçon qui n'a bénéficié d'aucun entretien, est exposé chaque année aux inondations à cause du mauvais état du réseau d'évacuation des eaux pluviales dans plusieurs endroits. Ces derniers se transforment en marécages durant l'hiver, ce qui a fini par avoir raison du bitume, qui n'est pas réalisé, faut-il le dire, selon les normes en vigueur. «Malheureusement, les services de l'APC n'ont jamais pris les choses au sérieux, malgré les multiples promesses de réfection des axes importants, en dépit des moyens financiers mis à leur disposition; ils se contentent de simples bricolages avec le recours au remplissage des trous avec du tout-venant de carrière qui sera balayé par les premières pluies», noteront certains usagers. Pour les responsables de l'APC, cette situation est due essentiellement à une surcharge de la voie, vu le grand nombre de voitures et de camions de gros tonnage, mais aussi des engins de travaux publics exploités pour les besoins du projet de l'autoroute Est-Ouest. Néanmoins, aucune solution n'a été envisagée par ces responsables pour apaiser les souffrances des usagers. «Toute cette partie de ce secteur urbain de Sidi Mabrouk demeure dépourvue de réseau d'évacuation des eaux pluviales bien étudié et bien réalisé», affirme une source bien informée sur le plan d'urbanisme de la wilaya. Une action qui s'inscrit parmi les priorités de la direction de l'urbanisme de la wilaya, laquelle s'attelle à trouver les entreprises qualifiées pour ce genre d'opérations, avant de procéder à la réfection de cet axe qui subit une forte pression, dans l'attente de la réception du tronçon de Constantine de l'autoroute Est-Ouest.
