Plusieurs bâtisses sont sur le point de s'écrouler depuis plus de cinq ans au niveau du principal boulevard de la ville de Bordj Menaïel. Ces bâtisses qui abritent des locaux commerciaux pour la plupart ont été durement touchées par le séisme de 2003. Les services du CTC les ont classées dans la catégorie rouge 5, mais rien n'a été fait à ce jour pour les détruire ou les réhabiliter. Cela en dépit des dangers qu'elles font peser sur les riverains et les commerçants. Ces constructions datant de l'époque coloniale ont été construites en R+1. Le rez-de-chaussée est aménagé en locaux commerciaux tandis que le premier étage servait aux logements d'habitation. Après le séisme, les familles qui y habitaient ont été relogées, mais les locaux commerciaux n'ont pas été démolis. Certains commerçants expliquent cela par « la complexité de leur (les locaux) situation juridique et les problèmes d'héritage qui opposent les propriétaires ». Sur ce point, il est à noter que parmi les 19 commerçants qui y exercent, 10 sont des propriétaires et 9 des locataires affiliés à l'UNCAA. Récemment les pouvoirs publics ont accordé, dans le cadre de l'application du décret exécutif 02-09 du 3 janvier 2009, des crédits bancaires allant jusqu'à 1 million de dinars avec un taux d'intérêt de 2% à tous les commerçants touchés par le séisme pour qu'ils reprennent leurs activités. Cependant, à ce jour rien ne semble fait en dépit des dangers qui planent sur la santé des riverains et le décor hideux qu'offre ledit boulevard depuis maintenant plus de cinq ans. Il est à rappeler qu'auparavant les responsables de la wilaya avaient promis aux commerçants des lots de terrain au niveau du site des chalets, des permis de démolition et le matériel nécessaire à ceux désirant reconstruire leurs locaux, mais aucune promesse ne s'est concrétisée sur le terrain.