Des professionnels du tourisme de pays occidentaux et du monde arabe ont séjourné dernièrement à Chlef. Le dernier en date est un Emirati qui envisage de réaliser un complexe touristique sur le littoral de la région qui s'étend sur 120 km entre Tipaza et Mostaganem. Il a été reçu par le wali de Chlef auquel il a présenté son projet.On croit savoir que le chef de l'exécutif a expliqué à son hôte les facilités accordées par le gouvernement et l'administration locale aux investisseurs nationaux et étrangers en matière d'investissements touristiques répondant aux normes et aux conditions prescrites. Il a, en outre, brossé un tableau sur les opportunités et les possibilités qui s'offrent dans le secteur, à la lumière des efforts qui sont consentis par les pouvoirs publics pour valoriser et exploiter les riches potentialités naturelles que recèle la côte. Dans ce cadre, nous apprenons que le patrimoine foncier touristique (totalement à l'état naturel) vient de se renforcer par la création de trois nouvelles zones d'expansion touristique (ZET), ce qui porte à treize le nombre de ces espaces. Le wali de Chlef a également mis en relief la position géographique stratégique de Chlef (à mi-chemin entre Alger et Oran) et l'existence des quatre modes de transport (aérien, maritime, terrestre et ferroviaire).Il faut dire que depuis la mise en service de l'autoroute, la ville est reliée en moins de deux heures à partir de la capitale et de son aéroport international. Il y a aussi la satisfaction d'un besoin essentiel (l'eau potable) à travers la réalisation en cours d'une station de dessalement de l'eau de mer d'une capacité de 200 000 mètres cubes/jour. La beauté du rivage allant de Beni Haoua jusqu'à Decheria, est un autre atout qui a suscité l'intérêt et l'admiration des visiteurs étrangers qui ont fait part de leur intention d'y investir. Le premier responsable de la wilaya reste tout de même optimiste quant à la relance et au développement des investissements touristiques dans la région.