Une bonne nouvelle pour les estivants : 17 camps de toile ont vu le jour, ces derniers temps, le long du littoral de la wilaya qui s'étend sur 120 km. Selon le directeur du Tourisme, ces camps sont gérés par des professionnels du tourisme qui exploitent déjà des agences de voyage à Chlef, Blida et Alger. Il ajoutera qu'un investisseur algérien, résidant en Angleterre, est également intéressé par ce type de projets et compte introduire un dossier dans ce sens. D'une capacité de 5 000 lits, ces structures viennent sans doute combler le manque enregistré dans ce domaine, dans la mesure où les établissements hôteliers font cruellement défaut dans la région. « Nous avons veillé à ce que les gestionnaires des camps de toile en question protègent leur environnement et offrent les commodités nécessaires ainsi qu'une qualité de service irréprochable aux estivants, conformément aux normes régissant ce secteur », déclare à ce propos le directeur du tourisme. Pour lui, il fallait commencer par ce moyen de prise en charge, en attendant la réalisation des investissements en cours, au nombre de cinq projets classés entre complexes et villages touristiques. Les travaux sont en cours depuis plusieurs mois mais à un rythme plutôt lent, en raison, nous dit-on, de difficultés financières rencontrées par les promoteurs. A ce sujet, une réunion s'est tenue récemment sous la présidence du directeur du Tourisme, en présence de responsables de banques publiques et d'opérateurs concernés. Les participants ont justement abordé cette question à la lumière des conventions signées dans ce cadre par le ministère du Tourisme et celui des Finances. Pour le premier responsable du secteur, la rencontre a été mise à profit pour expliquer les dispositions de l'accord en question, qui concerne les deux banques publiques, le CPA et la BDL. La première convention de financement a été signée en 2005 avec le CPA et la seconde au début de cette année avec la BDL. Cependant, l'une et l'autre attendent leur mise en pratique sur le terrain, en fonction des engagements des uns et des autres, car le cadre juridique et financier est tracé et il ne reste que leur concrétisation pour une relance effective de l'investissement touristique. « Nous voulons des établissements de haut standing qui répondent aux normes internationales et doivent être gérés par des professionnels. », a souligné le même responsable.