Des patients qui affluent de la région et des wilayas limitrophes. Les consultations par diagnostic ont démontré la prédominance des cas d'insuffisance du développement des facultés intellectuelles chez les enfants scolarisés, pris en charge par l'EHS de Oued Aïssi, l'unique établissement psychiatrique à vocation régional. Ainsi, selon le bilan des prises en charges psychologiques des enfants scolarisés au sein de la pédopsychiatrie, le retard mental touche 35% des enfants sur les 232 examinés durant la période allant de février 2012 au mois de décembre de la même année. La même étude fait ressortir, également, que 16% des enfants scolarisés pris en charge présentent des troubles anxieux suivis de difficultés scolaires (les DYS). «Nous observons une augmentation des consultations en période d'examen de fin d'année, ce qui explique l'inquiétude des parents durant cette période et éprouvent le besoin de consulter et de demander l'avis d'un professionnel compte tenu des résultats jugés insatisfaisants de leurs enfants», explique une intervenante. L'étude a démontré, aussi, que l'âge des élèves les plus vulnérables est de 3 ans, atteignant 10% des consultés. Puisque «cette période coïncidant avec la structuration du langage oral chez l'enfant, période rapide de l'acquisition du langage allant de 24 à 48 mois et de l'apparition de ses troubles… plus spécifiquement, les patients sont orientés en consultations de psychologie, orthophonie». En outre, il a été constaté «l'accentuation du cortège des symptômes relatifs aux troubles spécifiques d'apprentissage, notamment la pathologie de DYS, tels que les dyslexies (différentes formes), dysorthographie, dysgraphies, dyscalculies, dyspraxie pour les enfants âgés entre 8 et12 ans, la période de préadolescence et adolescence», lit-on dans le document.