Le ministre des Transports s'est rendu hier à Béchar pour évaluer l'état d'avancement des travaux de construction du tronçon de voie ferrée Béchar-Beni Ounif qui accusent un retard. Amar Tou n'a pas mâché ses mots envers certains gestionnaires du projet. Le groupement ARC chargé du tronçon est constitué de neuf entreprises, dont TSO, une entreprise française spécialisée dans la fabrication des traverses. L'entreprise qui réalise la gare de marchandises dont les travaux sont à 12% a réclamé au ministre le paiement des situations de travaux qui connaissent un retard, alors qu'elle n'a même pas déposé une caution de garantie et de bonne exécution auprès de la banque comme le prévoit la réglementation. Sur un tronçon de 143 km, il reste 62 km de pose de rails et près d'une trentaine de dalots à réaliser sur ce trajet. Le ministre a ordonné aux responsables du projet de rattraper le retard avant la fin du mois de décembre pour la livraison de l'ouvrage. Mais la date de mise en service du train n'est pas encore à l'ordre du jour car les premiers coups de pioche des travaux de la gare ferroviaire sur son ancien emplacement n'ont pas encore été entamés.