CANEX WKND 2024: résultats "fructueux" en termes d'accords conclus et de définition des voies de coopération    Marathon international d'Imedghassen: la 14ème édition a réuni 1.200 coureurs    El Bayadh: Hamzaoui supervise la cérémonie de lancement de la saison de scoutisme 2024-2025    Khenchela: l'Association Bouclier pour la culture et les arts remporte la 3ème place du Festival international franciscain de la paix en Egypte    PLF 2025: plusieurs mesures pour soutenir l'investissement et promouvoir l'économie nationale    Des pluies orageuses sur plusieurs wilayas de l'Est du pays jusqu'à dimanche    Agressions sionistes contre Ghaza: coupure totale des services Internet dans le nord de l'enclave    Clap de fin tout en émotion sur le 13e FITB    Effondrement d'un immeuble à Béchar: le ministre de l'Habitat tient une réunion d'urgence    Ghaza: les forces d'occupation sioniste encerclent l'hôpital indonésien    Tennis de table/Championnat d'Afrique: médaille d'argent pour la paire Bouhenni-Nasri    Ghaza: la communauté internationale exhortée à isoler l'entité sioniste    Béchar: effondrement d'un immeuble dans la nouvelle zone urbaine de Lahmar    Appel à enrichir le Grand Musée d'Afrique et à restituer les biens culturels africains pillés    Favoriser le co-développement et un monde multipolaire au niveau géostratégique    Lancement de la plate-forme digitale pour la migration du service Idoom Adsl vers Idoom Fibre    La JSK en appel à Oran    Ils veulent créer leur Coupe du monde des clubs Pourquoi s'en prendre à la CAN ?    Ligue 1 Mobilis : MC Alger – O Akbou le 24 octobre au stade 5-Juillet    UIP : Des pays arabes boycottent l'allocution du représentant de l'entité sioniste en réponse à l'appel de l'Algérie    Signature d'un protocole de coopération entre les armées des deux pays    La création de l'Autorité portuaire permettra de s'adapter aux modes de gestion modernes    Les concierges médiatiques de l'odieux-visuel français    Douze décès et 505 blessés en une semaine    Saihi préside l'ouverture du 3e Congrès international sur l'obésité et les maladies métaboliques    Le leader du Hamas Senouar est mort en martyr    Les projets de loi israéliens interdisant l'UNRWA ne tiennent pas debout    L'entité sioniste fait de la politique de la famine une arme de guerre    La haine, la violence et le racisme du colonisateur    Nombreuses manifestations commémoratives dans les wilayas de l'est du pays    Sarcelles, commémore dignement le massacre du 17 Octobre 1961    La 149e session de l'UIP, une occasion pour l'Algérie de défendre les causes palestinienne et sahraouie    M. Boughali participe à Genève à la 2e réunion du comité préparatoire de la 6e conférence des présidents des parlements    Algérie-Mauritanie: signature d'un protocole de coopération entre les armées des deux pays    Tennis de table/Championnat d'Afrique: la paire algérienne Jellouli-Kessaci qualifiée en finale    Décès de l'ancien arbitre international Belaid Lacarne : Le président de la République présente ses condoléances    L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    Pôle urbain Ahmed Zabana: Ouverture prochaine d'une classe pour enfants trisomiques    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Un froufrou séculaire
Le seroual
Publié dans El Watan le 24 - 02 - 2005

En 1494, le seroual des Andalouses distinguées se caractérisait par une plus grande ampleur et l'emploi de fines étoffes. Contrairement aux femmes modestes dont le seroual est taillé dans des toiles plus grossières, moulant la jambe avec des bandelettes, pour faciliter la marche et les activités quotidiennes.
Le seroual andalou des premiers siècles du second millénaire reste une exclusivité en Méditerranée occidentale. Les citadines magrébines adoptent le seroual qui s'accompagne de longues jambières, cependant les femmes les plus modestes optent pour les tuniques et les drapés de lainage. Le seroual à houseaux se retrouve ainsi dans les principales villes d'Afrique du Nord. En Algérie, le seroual perdure dans l'ancienne Césarée qui a cédé depuis longtemps sa fonction de capitale culturelle. La longueur du seroual sert à masquer les formes et à signifier la classe sociale des femmes. A Alger, le seroual andalou ne se transforme pas de façon notable, gardant une simplicité de coupe. La fin du XIXe siècle marquera l'avènement d'une nouvelle forme du seroual de sortie. Le seroual court porté à l'intérieur des demeures s'écarte peu du modèle andalou mais son rapport aux autres composantes du costume lui confère un statut différent de celui qui est le sien dans le costume des autres villes de la Méditerranée. Au début de ce siècle, les Algéroises portaient chez elles un seroual qui s'arrête à mi-mollet et se porte sous une tunique. Confortable et pratique à la fois, ce vêtement est adapté à la posture assise. Il faut souligner que les demeures algéroises de l'époque et le mobilier obéissaient à la recherche de ce confort. Un siècle avant l'arrivée des frères Barberousse à Alger, en 1516, la fortune de la nouvelle Algérie se distingua par des changements au niveau vestimentaire. Deux siècles plus tard, le seroual levantin devient plus volumineux. Dès le XVIe siécle, l'influence turque sur le costume algérois est véhiculée par des vêtements importés ou offerts aux dignitaires. Le seroual bouffant du XIXe siècle ne parvient pas à Alger, car les bateaux en provenance de Turquie étaient de moins en moins nombreux. Il a fallu attendre la seconde moitié du XIXe siècle pour voir d'importantes transformations s'opérer sur le seroual. Si le modèle d'intérieur ne s'est pas modifié tout de suite, celui de sortie subit une étrange métamorphose. Il devient volumineux. Nécéssitant un minimum de six mètres de tissu - moyenne usuelle de neuf mètres - il est réalisé dans la toile de coton non teintée, peu coûteuse. Selon de vieilles algéroises, ce volume inhabituel servait à dissimuler leurs formes afin de se protéger du regard des occupants. Qu'il soit andalou ou algérois, le seroual reste l'apanage des plus âgées et des jeunes femmes à leur mariage.

Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.