«On n'a pas vraiment connu le goût de l'indépendance», s'exprime un habitant. «Beaucoup de familles ont choisi de quitter ces lieux alors que d'autres luttent pour survivre», ajoutera-t-il. Les doléances et requêtes qui ont été adressées à qui de droit n'ont pas reçu le résultat escompté. Pour l'heure, les citoyens vivent dans le noir, aggravé par l'absence totale d'aménagement urbain, et bien d'autres commodités, qui rendent très difficile la vie dans ce village qui a sacrifié les meilleurs de ses enfants lors des douloureux événements du 8 mai 1945. Les responsables, qui ne connaissent pas pour certains d'entre eux l'histoire de cette localité sont plus que jamais interpellés.