Terrible image que celle des retraités qui trovent du mal à se faire payer.Pas uniquement à Sétif, cela se passe un peu partout. Le calvaire des retraités et des détenteurs de pensions en devises s'accentue de jour en jour. Ils sont obligés, la mort dans l'âme, de se lever tôt pour bien se positionner dans une longue chaîne, laquelle commence à côté de l'agence BADR, située au cœur de la capitale des Hauts-Plateaux. Le scénario est identique aux alentours des autres agences de l'institution bancaire précitée. Cette situation indispose non seulement de vieilles personnes obligées de poireauter des heures durant pour empocher leur pécule, mais engendre un caffouillage à ce point précis de la ville. Contacté pour avoir le son de cloche de son institution, le directeur de la structure susnommée dira : « Le retard enregistré dans le versement des pensions en devises n'incombe en aucune manière à la BADR qui ne reçoit pas les virements à temps. Les transferts, qui doivent en principe arriver entre le 9 et le 15 de chaque mois, accusent des retards, dus généralement à une panne du système informatique ou à l'étude des dossiers passés au peigne fin. Avant de les réceptionner, ces derniers transitent par notre direction d'Alger. Le traitement d'un seul dossier nous prend au minimum 15 minutes. Il faut savoir que les clients des autres banques reviennent à la BADR, la seule à prendre en charge un tel segment pas facile à gérer. Nous nous mettons à la place de notre clientèle qui doit se montrer compréhensive, d'autant plus qu'afin de réduire le temps d'attente, nous ne ménageons aucun effort pour améliorer nos prestations », souligne notre interlocuteur.