Le bureau de la fédération nationale des journalistes affilié à l'UGTA a organisé, mercredi dernier, à la salle de conférences de la wilaya de Skikda, la première conférence nationale ayant pour thème « Le rôle des médias dans l'inscription de l'histoire de la Révolution algérienne. » Des chercheurs, journalistes et professeurs ont participé à cette rencontre qui se voulait « un débat franc sortant des protocoles », dira Boukhemkem Abedenour, secrétaire général de la FNJA. En effet, dans son allocution d'ouverture, le SG du FNJA a mis en relief la nécessité de former une nouvelle génération de journalistes, tous organes confondus, pour la rédaction des écrits historiques, sans pour autant se substituer à l'historien. « A l'heure actuelle, les journalistes se contentent uniquement de rapporter des témoignage d'acteurs vivants. On ne vise l'histoire de la Révolution que sur le point politique créant une polémique contradictoire », a-t-il fait savoir. Cette rencontre, première du genre, devrait, dans un avenir proche, voir la création de prix pour récompenser les meilleurs écrits sur l'Histoire. Revenant sur le statut des journalistes et dans une déclaration à El Watan, le SG s'est indigné de la situation socioprofessionnelle de ces derniers, la qualifiant d'alarmante, expliquant que le rôle de la fédération est de tenter d'améliorer les conditions des journalistes.
