Les agents de la protection civile ont intervenu dans la nuit notamment à la résidence 17 octobre pour éteindre un feu qui s'y est déclaré. Pour dénoncer le saccage de la DOU, les travailleurs du secteur sont aussitôt entrés en grève illimitée. Ils dénoncent également «l'insécurité qui règne au siège de la DOU et dans les résidences universitaires», selon Nacer Farés, représentant de l'un des syndicats des travailleurs des œuvres universitaires. «Des personnes qui se disent étudiants et marchant avec des barres de fer et des armes blanches dans l'enceinte des résidences, cela dépasse tout entendement et par conséquent on se demande où est l'Etat ?», a-t-il déclaré sur les ondes de la radio Soummam. Des étudiants n'hésitent pas à pointer du doigt la direction des œuvres universitaires de Béjaïa qu'ils accusent d'être derrière l'anarchie et la mauvaise gestion des résidences. Pour rappel, c'est la seconde fois que le siège de la direction des œuvres universitaires est saccagé en moins d'une année après les incidents du 29 mai dernier.