Le mutisme des autorités et des responsables face au climat d'insécurité, qui règne au sein des résidences universitaires de Béjaïa, a fait réagir les sections syndicales des travailleurs des œuvres universitaires affiliées à l'UGTA. Dans un communiqué, rendu public avant-hier, les travailleurs mécontents estiment que malgré la rencontre avec la commission de sécurité de la wilaya présidée par le wali, les agressions au sein des résidences universitaires n'ont pas cessé et la situation est restée inchangée. Selon eux, après le saccage de la DOU et les multiples agressions et les menaces dont ont fait l'objet les étudiants et les travailleurs, aucune mesure n'a été prise par les autorités locales et les responsables de la DOU pour mettre fin à cette situation. Pire encore, depuis le 27 février, la “trentaine d'individus", auteurs des troubles, n'ont “cessé leurs actions, d'autres cas d'agression ont été enregistrés", a-t-on affirmé. Ces travailleurs, qui réclament un minimum de sécurité pour assurer leur mission, dénoncent à cet effet, “le mutisme des autorités devant la gravité de la situation", qui confirme, selon eux, “l'impunité dont bénéficient ces énergumènes". Pour faire face à la situation et afin d'instaurer un climat de sécurité, les travailleurs ont décidé d'entreprendre une série d'actions de protestation en dehors de la DOU de Béjaïa. H. K