Le Mouvement démocratique et social (MDS) a dressé un tableau peu reluisant de la situation qui prévaut actuellement dans le pays. Mais avant cela, il a fait une petite halte pour évoquer le 55e anniversaire du déclenchement de la lutte armée contre l'occupation française. « Pis, au moment où nous célébrons le 1er Novembre, l'écriture de l'histoire de la guerre de Libération reste un combat et les postures consistant à exiger le pardon de la France, aussi fondées soient-elles, ne sauraient masquer le révisionnisme qui se développe sous l'impulsion de Bouteflika », déplore le MDS.Pour le MDS, c'est dans un Maghreb en lutte contre le colonialisme, au Maroc et en Tunisie, que les partisans de l'indépendance algérienne prirent les armes. Les patriotes maghrébins s'étaient longtemps côtoyés dans les mêmes milieux de démocrates et d'hommes de progrès auprès desquels ils trouveront aide et soutien dans le combat libérateur. Les solidarités entre eux, explique le MDS, laissaient espérer une perspective de cheminement commun dans la voie de la liberté et de la justice. « Malheureusement, ni le projet maghrébin ni le projet méditerranéen n'ont pris la direction espérée, ils ont été détournés et confisqués par des régimes despotiques », note-t-il. Le MDS est persuadé qu'au Maghreb, les pouvoirs despotiques qui se sont imposés à la tête des nations qui ont recouvré leur souveraineté contrarient toute aspiration au développement commun et toutes les aspirations de leurs peuples respectifs car ils ont substitué aux nobles idéaux de liberté et d'émancipation les seuls intérêts rentiers et néolibéraux.