Sur les lieux, nous avons constaté de visu des dizaines de salariés qui faisaient le pied de grue devant l'hôtel des finances. «Nous demandons expressément la prise en charge de nos légitimes doléances», tonnent nos interlocuteurs. Le communiqué qui nous a été remis énumère dans la plateforme treize points. La révision du régime indemnitaire relatif aux travailleurs des corps communs en l'alignant sur celui des personnels techniques, le relèvement de la prime de rendement à 40% au lieu de 35%, la modification du statut particulier des corps techniques et communs, l'amélioration et l'unification des catégories des postes spécifiques et l'actualisation des primes selon la spécificité zonale figurent en bonne place parmi les desiderata des protestataires. Au chapitre des relations de travail avec le public, les plaignants réclament la protection des agents contre les agressions verbales et physiques. Les syndicalistes sont déterminés à aller à une grève générale de deux jours, les 17 et 18 avril prochain, si cette journée de protestation du 27 mars ne donne aucune suite à leurs revendications.