Ils revendiquent la finalisation et l'application du statut particulier, la mise en oeuvre de la nouvelle grille des salaires, la classification des travailleurs selon la spécificité de la fonction, et la permanisation de tous les agents contractuels. «Il est aberrant, estiment-ils que face à l'érosion effrénée du pouvoir d'achat, les corps techniques (architectes, ingénieurs et techniciens) continuent à percevoir des salaires qui varient entre 15 000 et 20 000 DA». Au menu des doléances, figurent aussi la réservation d'un quota de logements sociaux au profit des salariés du secteur, l'application du régime indemnitaire à l'endroit des agents contractuels, et l'alignement des rémunération des chargés de suivi au niveau de la DUC sur ceux des bureaux d'étude, qui sont rétribués pour la même mission à hauteur de 100 000 DA par projet. Au même moment, près de 80 fonctionnaires de l'ADE ont observé un sit-in devant le siège de l'agence de wilaya pour réclamer une augmentation salariale de 130% avec effet rétroactif à partir de 2008, et la révision catégorielle pour l'ensemble du personnel. Dans le 3ème point, le collectif dénonce «les accointances» du syndicat avec l'employeur. «Nous demandons l'élection d'une nouvelle instance syndicale indépendante et représentative, car l'actuel syndical ne défend que les intérêts de l'administration», lit-on dans la plateforme revendicative remise au journal.