Prévu le premier jour du mois de Ramadhan passé, le marché couvert Ibn-Rochd, entièrement rénové, n'a pas, à ce jour, ouvert ses portes, provoquant une situation inextricable sur la vaste esplanade de la cité des HLM Gambetta encombrée par les étalages des marchands ambulants. Cette situation, qui n'a pu être maîtrisée par le secteur urbain de Es-Seddikia et le service communal chargé de la gestion des marchés, suscite bien des interrogations sur le refus des marchands de fruits et légumes ayant bénéficié d'un emplacement matérialisé par une vingtaine de nouveaux stands, de s'installer à l'intérieur de ce marché. Pourtant les travaux initiés pour réaménager les locaux extérieurs et les marches d'accès ont donné une meilleure image à cet équipement qui était très fréquenté par les ménagères. Selon les représentants du secteur urbain, les locataires du marché refusent de s'installer en raison de « la présence sur l'esplanade de marchands ambulants sans autorisation, engendrant ainsi une situation de concurrence déloyale ». Il faut souligner aussi que la circulation automobile dans cette esplanade est grandement perturbée par ces étalages illicites de fruits et légumes, de poissons et de produits laitiers et de pain. Même le comité de quartier des HLM a dénoncé le caractère insalubre de leur cité, généré par ces tas d'ordures qui s'amoncellent devant les immeubles. Rappelons que le quartier de Gambetta abrite un autre marché illicite localisé à hauteur de l'avenue d'Arcole. Le stationnement des camions de marchands ambulants de toutes sortes de produits de consommation, près de la Cité Jeanne d'Arc, provoque également des embouteillages.